Les soubresauts de nos sociétés inspirent les cinéastes : conflits, banlieue, embrigadement à l'affiche cette semaine mais aussi la musique et la danse.
Les éblouis de Sarah Suco
Camille, 12 ans, passionnée de cirque, est l’aînée d’une famille nombreuse. Un jour, ses parents intègrent une communauté religieuse basée sur le partage et la solidarité dans laquelle ils s’investissent pleinement. La jeune fille doit accepter un mode de vie qui remet en question ses envies et ses propres tourments. Peu à peu, l’embrigadement devient sectaire. Camille va devoir se battre pour affirmer sa liberté et sauver ses frères et sœurs
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
Sarah suco s'est inspirée de sa propre vie puisqu'elle et sa famille ont vécu dans une communauté charismatique pendant dix ans. La réalisatrice voulait montrer comment une famille entre doucement dans une communauté sectaire sans que ce glissement ne soit visible : "C’est ce qui est complexe et qui fascine dans l’emprise et la dérive sectaire. La folie se niche dans les détails. Le film, poursuite-elle, raconte à quel point il est simple de se faire embrigader lorsque les besoins sont présents en nous et qu’un groupe nous attire de belle manière".
Les enfants d’Isadora de Damien Manivel
Après la mort de ses deux enfants en avril 1913, la danseuse mythique Isadora Duncan a composé un solo intitulé La mère. Dans un geste d'une grande douceur, une mère y caresse et berce une dernière fois son enfant avant de le laisser partir. Un siècle plus tard, quatre femmes font la rencontre de cette danse.
Ancien danseur, Damien Manivel a ce film en tête depuis de nombreuses années : "C’est un sujet qui m’est cher et ça m’a pris du temps pour trouver la bonne approche. J’ai commencé par faire des films où la danse est présente de façon souterraine, en observant les gestes de mes acteurs avec la même attention que s’ils dansaient. Et puis, il y a eu la rencontre d’Isadora Duncan qui a déclenché ce nouveau film." Selon le réalisateur, il y a une démesure chez Isadora Duncan : "quelque chose de plus grand que nature, une exigence artistique folle et en même temps une injonction constante à être toujours plus libre."
Les Misérables de Ladj Ly
Stéphane, tout juste arrivé de Cherbourg, intègre la Brigade Anti-Criminalité de Montfermeil, dans le 93. Il va faire la rencontre de ses nouveaux coéquipiers, Chris et Gwada, deux "Bacqueux" d’expérience. Il découvre rapidement les tensions entre les différents groupes du quartier. Alors qu’ils se trouvent débordés lors d’une interpellation, un drone filme leurs moindres faits et gestes...
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
Les Misérables c'est d'abord un court métrage, réalisé par Ladj Ly en 2017 et qui suivait le parcours difficile d'un membre de la Brigade Anti-Criminalité de Montfermeil. Après une nomination au César et l'accueil réservé au film, le réalisateur décide d'en faire une version longue. On y retrouve les trois comédiens du court : Damien Bonnard, Djebril Didier Zonga et Alexis Manenti. Le film a fait sensation au festival de Cannes.
Terminal Sud de Rabah Ameur-Zaïmeche
Dans un pays plongé dans un climat d’insécurité et de conflit armé, un médecin tente malgré tout d’accomplir son devoir au sein d’un centre hospitalier, jusqu’au jour où son destin bascule...
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
Terminal Sud est le 6 film de Rabah Ameur-Zaimeche et, pour la première fois, il n'en est pas l'interprète. Il a confié le rôle titre à Ramzy Bedia. Le réalisateur donne ainsi l'opportunité à l'acteur d'exercer son talent dans un autre regustre que la comédie :"A peine l’écriture bouclée, le scénario lui a été transmis. Il l’a lu et a immédiatement accepté le rôle. Pour la première fois, je ne jouais plus dans l’un de mes films. Cela m’a calmé et a contribué à ce que je sois plus disponible, avec davantage d’énergie pour adapter le projet aux événements que le tournage impose."
Vivre et chanter de Johnny Ma
Zhao Li dirige une troupe d’opéra traditionnel Sichuan qui vit et joue ensemble dans la banlieue de Chengdu. Quand elle reçoit un avis de démolition pour son théâtre, Zhao Li le cache aux autres membres de la compagnie et décide de se battre pour trouver un nouveau lieu, où ils pourront tous continuer de vivre et chanter. S’engage alors une lutte pour la survie de leur art.
Johnny Ma a découvert cette troupe d'Opéra Chinois pour une série télévisée qu'on lui avait commandée. Totalement séduit par les personnages, il décide, une fois son travail pour la télévision terminé, de continuer l'aventure et d'en faire un long métrage. Il passe sept mois aux côtés de la troupe pour écrire le scénario de ce qui est devenu Vivre et chanter.
L'équipe
- Production
- Production
- Autre
- Autre