

Voilà des nouvelles de l'Arctique, venues de la première moitié du XXème siècle. Viriles, brutes, drôles, ces histoires racontent la rudesse du climat et un monde disparu. "La vierge froide et autres racontars" de Jon Riel chez Gaia, a la saveur des contes et l'envolée aux confins du nord-est du Groenland.
Ces racontars ont une valeur inestimable. C'est comme un devoir de mémoire pour ces chasseurs perdus dans ces cabanes dispersées dans l'immensité polaire.
La nuit qui dure, le climat sans concessions, la faible clarté de la neige dans l'obscurité, voilà qui ouvrent la porte aux mystères et aux fantasmagories que les hommes se racontent pour tenir. De Cap Thompson à Fimbul, huit stations, où avec la solitude, l'esprit parfois se dissocie de la réalité.
De rares visites, des bouteilles de schnaps, la chasse à l'ours ou au phoque : un confinement où la solidarité est à des kilomètres de glace ou de toundra. Alors un coq ou un cochon deviennent des interlocuteurs attentifs. Parfois des chasseurs venus d'en bas, du Danemark, viennent passer une saison. Ils sont exotiques et nourriront les prochaines histoires.
La mort est de la partie bien sûr, mais c'est un avatar comme un autre. Comme les femmes, celles des souvenirs ou celles de l'imagination. entre rires, peurs et humanité, s'écrivent ces chroniques d'un temps révolu.
- La vierge froide et autres racontards, de Jon riel chez Gaia
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