La technique est au point, il ne manque plus que le feu vert de l’assurance maladie pour le remboursement. Il arrivera dans les mois qui viennent, on l’espère.
Au lendemain de la journée mondiale du diabète, c’était hier, on fait le point sur cette innovation qui devrait bientôt révolutionner la vie des patients diabétiques.
La vie avec un diabète, c’est contrôler sa glycémie et se faire des injections d’insuline plusieurs fois par jour. Alors, ça demande un équipement particulier : un capteur de glycémie d’abord, qu’on colle sur son bras, et une pompe qui diffuse l’insuline via un petit cathéter. On peut aussi se faire des piqûres et se passer de la pompe.
En tout cas, c’est au patient de se surveiller et d’adapter la quantité et la fréquence des doses à ce qu’indique son capteur. C’est une charge mentale très lourde et c’est justement pour le débarrasser de cette charge qu’intervient le pancréas artificiel. C’est un algorithme qui fait le travail à la place du patient : il prend les infos du capteur et les envoie à la pompe qui adapte les quantités d’insuline a injecter en conséquence.
Un avantage donc, plus de liberté pour le patient. Mais ce n’est pas tout, il y a aussi et surtout un bénéfice clinique : l’intelligence artificielle permet de mieux gérer son diabète, grâce a l’algorithme, la glycémie est mieux régulée, et on est « dans la cible », c’est-à-dire avec une glycémie normale, plus longtemps que sans la machine.
Et être dans la cible, c’est bon pour la santé puisqu’on sait que ce sont les déséquilibres de glycémie qui rendent malades les diabétiques sur le long terme.
A noter que ce pancréas artificiel s’adresse dans un premier temps aux diabétiques de type 1, qui sont 250.000 en France. Le capteur comme la pompe sont maintenant très miniaturisés, la pompe fait la taille d’une petite boite d’allumette.
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