Le folkeux magnifique Devendra Banhart

Devendra Banhart à Rio de Janeiro en 2017
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Devendra Banhart à Rio de Janeiro en 2017 ©Getty -  Raphael Dias
Devendra Banhart à Rio de Janeiro en 2017 ©Getty - Raphael Dias
Devendra Banhart à Rio de Janeiro en 2017 ©Getty - Raphael Dias
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Ce matin, André nous faites découvrir un voyage intérieur, c’est Devendra Banhart, à l’occasion de la sortie de son dernier album sobrement appelé : "Ma"…

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Devendra est l’homme qui a remis le minimalisme au goût du jour après les outrances soniques des années 80..

Une surenchère sonore sévissait dans ces années là, comme celle de Quincy Jones oeuvrant pour Michael Jackson. C’était l’époque où l’on pensait qu’une prod digne de ce nom devait empiler les pistes, qu’une instrumentation décente devait compter avec tous les instruments existants, cuivres, cordes, chœurs, troncs de baoboab, on essayait tout, on suspendait des micros après des roues pour les faire tourner, ou alors on faisait passer le son dans des tuyaux qui plongeaient dans des bassines remplies d’huile, on louait des églises pour faire sonner des caisses claires, la pop était dans le même genre de  boursouflure que celle qui saisit la musique symphonique à la fin du 19ème siècle …et puis vint Devendra Banhart,  prophète nu, en sandales, qui marchait sur l’eau avec son ukulélé, et toute cette furie sonore fit pschitt, les machines devinrent obsolètes et l’on redécouvrit l’esthétique du peu, less is more.. Peu c’est mieux..

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Se faire un monde sonore en sélectionnant seulement trois instruments dans les milliers de sons d’un lap top, ça demande du courage. Leçon d’esthétique numéro 1.
Comprendre que plus on empile les instruments et plus on est obligés de les tailler, de leur faire mal en quelque sorte, leçon d’esthétique numéro 2, ou le théorème des sardines : Ah qu’est-ce qu’on est serrés..etc.etc. 

Ne poser que trois instruments, c’est leur rendre toute leur place, les déployer en majesté pour qu’ils s’étalent voluptueusement dans vos oreilles, et le peu devient puissant, leçon d’esthétique N°3.

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Est-ce qu’on peut dire que Devendra Banhart a contribué au renouveau du folk ?

Oui Nicolas. On peut même le considérer comme le chef de file du renouveau hippie de la fin des années 90 dans lequel on trouve Joanna Newsom, Cocorosie ou Antony and the Johnsons..

A deux ans il suit sa mère au Vénézuela, il écrit ses premières chansons à 12 ans et à 18 revient à San Francsico s’inscrire dans une art-school.

Aujourd’hui, il s’épanouit musicalement. Entouré d’un groupe, les Queens of Sheba, il redessine l’itinéraire pop des groupes du début des seventies qui intégrèrent gentiment des trompettes, des pianos décalés et des violons naïfs ..
Et la boucle est bouclée..

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