Au menu ce soir : le refus de la maternité, ou plutôt, le choix de ne pas être mère, avec Chloé Chaudet. Elle vient de publier « J’ai décidé de ne pas être mère » aux éditions l’Iconoclaste. Un essai personnel et aussi très documenté sur un choix mal compris, et d’abord mal nommé.
Etre une femme, c’est avoir l’indicible joie d’entendre au moins deux refrains au cours de son existence : D’abord, un concerto de « salut la miss, t’as un 06 ? » généralement suivi d’un printanier « hey cochonne, t’es même pas bonne », quand les ingrates que nous sommes n’avons pas succombé aux qualités littéraires du poète à bord de sa Fuego…
Mais les êtres utérins ont aussi l’assurance d’entendre ô combien de fois le disque rayé du « et toi alors tu t’y mets quand », en tout cas quand elles ont le malheur de ne pas avoir accompli leur supposé destin biologique et citoyen : donner naissance au fameux 1,88 enfant par femme qui fait la fierté, mal placée, de notre nation.
Le choix de la non maternité, alors même qu’il concerne près de 5% des Françaises et qu’il relève surtout du droit à disposer de son corps, continue à susciter incompréhension, injonctions et pression.
Mon invitée est une des ces moutonnes noires de la maternité, elle raconte comment elle tâche de faire ce qui continue à irriter : être une femme et vivre comme bon lui semble.
Chloé Chaudet
Maitresse de conférence en littérature comparée à l’université Clermont Auvergne. Elle vient de publier « J’ai décidé de ne pas être mère » aux éditions l’Iconoclaste. Un essai personnel et aussi très documenté sur un choix mal compris, et d’abord mal nommé.
La note vocale
Comme chaque semaine, un auditeur nous confie ce qu'il fait, écoute, lit, regarde, visite ou cuisine pour ne pas se faire casser la gueule par la déprime dominicale...
Ce soir, Judith nous raconte comment elle retourne ses dimanches comme une crêpe.
L'amour de l'art
L’heure de décacheter la lettre d’amour d’une personnalité à une œuvre qui parle d’amour.
Ce soir, la plasticienne, photographe et membre de l’OULIPO Clémentine Melois nous parle d’une chanson romantique à mort, et elle est comme toujours irrésistible…
Le coup de soleil, de Richard Cocciante.
La programmation musicale
- Jane Birkin, pas d'accord
- Rover, to this tree
- Richard Cocciante_, le coup de soleil_
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