
Dans cette chronique, Daniel Morin s’interroge sur le statut de l’animal et finit par nous révéler une particularité familiale assez surprenante.
Vous le savez, en ce moment, à Roland Garros, il n’y a pratiquement pas de public, donc tout s’entend beaucoup plus autour des cours et donc, sur les cours. À tel point, qu’avant-hier, une partie a dû être interrompue, quelqu’un parlait trop fort, ça dérangeait les joueurs. Les joueurs se sont arrêtés, mais la personne continuait de parler ! l’arbitre a dû intervenir…
Excusez-moi Monsieur !
Ça n’a pas suffit il a fallut être plus précis…
Monsieur le journaliste, SVP !
Là encore, pas de réaction, ça cause toujours fort… là il a fallu balancer un nom ! Quel était donc ce journaliste qui braillait au point d’interrompre une partie ?
Nelson SVP !!
Oh nom de dieu Nelson Montfort ! Fais-gaffe Nelson, quand même ! arrête de brailler bon sang, t’es pas tout seul, les gens qui jouent à la balle derrière toi, ils participent à un tournoi plutôt important, il leur faut du silence ! quel drôle d’animal ce Nelson !
Justement les animaux, parlons-en. Vous l’avez entendu notamment ce matin à 8h55 avec Tanguy, les animaux sauvages vont être progressivement retirés des cirques. On incite de plus en plus au parrainage d’animaux vivants dans des zoos et on pousse fort pour donner aux animaux plus de droits.
Je rappelle que le 16 février 2015 constitue une des grandes dates concernant les droits des animaux. L'article 515-14 du Code civil établit que l’animal est considéré comme je cite :
un "être vivant doué de sensibilité".
Avant l’animal était considéré comme… un meuble ! C’est bien mais… mais ne va-t-on pas un peu trop loin les amis ?
(La suite à écouter et à retrouver en vidéo !)
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