Ces Internets qui ont du coeur

Adieu les Captcha !

Si vous vous êtes déjà inscrit sur un site Internet ou si vous vous êtes par exemple trompé de mot de passe, vous avez déjà eu affaire à ce qu'on appelle le "Captcha", ce petit bloc très agaçant qui vous demande de recopier des lettres plus ou moins déformées pour s'assurer que vous n'êtes pas un robot. Ce système va bientôt disparaître : c'est Google, son propriétaire depuis 2009, qui l'a annoncé sur son blog. A la place, une nouvelle formule : le Captcha invisible, basé sur votre façon de naviguer.

Les captchas sont nés au début des années 2000 : il s'agissait d'abord de mots déformés ; puis il y a eu les extraits de livres anciens, qui présentaient l'avantage d'aider au déchiffrage de vieux textes mais n'étaient pas pratiques pour les dislexiques et les malvoyants. Sont ensuite arrivés les modules demandant de cliquer sur des images, faisant du dispositif un système parfois long et fastidieux.

La promesse de Google, c'est donc la fin de ce passage obligé. Seul bémol : on ne sait pas quel algorithme remplacera le Captcha. Google garde le secret total sur la question.

La chaîne (YouTube) de solidarité de Jérôme Jarre

A 26 ans, le Français Jérôme Jarre est une star des réseaux sociaux, tant dans l'hexagone qu'aux Etats-Unis, où il s'était notamment fait connaître sur Vine puis sur Snapchat. La semaine dernière, il a posté sur Twitter une vidéo beaucoup plus sérieuse que ce à quoi il a habitué ses abonnés...

Il y appelle à une collecte de dons en faveur des victimes de la famine en Somalie, racontant l'histoire d'un ami humanitaire qui a vu une enfant mourir desséchée devant lui. La compagnie Turkish Airlines, qui est la seule à desservir la capitale Mogadiscio, a rapidement accepté de prêter un avion pour acheminer nourriture et eau potable. Et de très nombreuses personnalités ont relayé cet appel, comme les stars de YouTube en France, Norman et Natoo, ou encore l'acteur américain Ben Stiller.

Résultat, en cinq jours à peine, Jérôme Jarre a collecté plus de deux millions de dollars, de quoi affréter beaucoup plus qu'un avion. Le jeune YouTubeur s'en réjouit... et nous aussi : c'est la preuve qu'Internet sert aussi à encourager la solidarité.

La vidéo de la semaine : "Toxic" de Britney Spears, version low-cost

C'est le genre de petites vidéos absurdes que seul le web sait nous livrer : des employés de la compagnie aérienne AirAsia se sont amusés à reproduire le clip torride du tube "Toxic" de Britney Spears, qui se déroulait à bord d'un avion... mais sans les effets spéciaux ni les figurants. Ca a un côté artisanal qui rend la vidéo très drôle à voir, d'autant plus que les chorégraphies, elles, sont reproduites à la perfection.