Tarantino va vendre des scènes coupées de Pulp Fiction en NFT

Uma Thurman et John Travolta dans Pulp Fiction.
Uma Thurman et John Travolta dans Pulp Fiction. ©AFP - Miramax / A Band Apart / Collection ChristopheL
Uma Thurman et John Travolta dans Pulp Fiction. ©AFP - Miramax / A Band Apart / Collection ChristopheL
Uma Thurman et John Travolta dans Pulp Fiction. ©AFP - Miramax / A Band Apart / Collection ChristopheL
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Cette semaine, le réalisateur Quentin Tarantino a annoncé qu'il allait mettre en vente sept scènes coupées de son film, sept scènes complètement inédites.

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Sous la forme de ces fameux NFT, l'abréviation qui fait sans doute le plus parler le monde numérique ces derniers mois et qu'on a déjà évoquée sur Inter. NFT en français ça signifie "jetons non fongibles", mais on est d'accord ça ne nous aide pas beaucoup. En fait "fongible" signifie "échangeable", comme on peut échanger une pièce de deux euros contre une autre pièce de deux euros, ou une baguette de pain par une autre baguette de pain. Donc logiquement, non fongible c'est l'inverse, c'est non échangeable. 

Derrière un NTF, il y a donc un objet, une œuvre 100% numérique unique, et en plus un certificat virtuel, ultra sécurisé et infalsifiable atteste de son authenticité. Je nous résume : en achetant un NFT, vous devenez seul et unique propriétaire d'un fichier informatique, formellement identifié, une image, un son, une vidéo, au hasard, l'une scènes coupées d'un film de Tarantino.

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Phénomène qui prend de l'ampleur

Plusieurs annonces cette semaine nous font dire que le phénomène prend de l'ampleur et se développe. Au-delà de Tarantino, la Warner va vendre fin novembre 100.000 de ces NTF à l'occasion de la sortie du quatrième Matrix, des goodies virtuels, à l'effigie des personnages, promo d'un nouveau genre. Le rappeur Booba également, avec un clip uniquement accessible grâce à une carte animée à acheter en NFT. D'autres exemples encore avec le dernier James Bond et même le journal "20 Minutes" qui a vendu fin octobre un exemplaire unique sous ce format.

Tout ça est relativement nouveau et, pour certains, c'est un peu comme acheter du vent. Mais clairement, c'est la "hype" du moment, la grande mode, et elle continue donc à gagner de nouveaux domaines, avec le cinéma. Le mécanisme, lui, correspond à celui du marché de l'art. Tout se joue sur l'offre et la demande, la rareté, la collection d'objets uniques. Mais pour l'instant par beaucoup d'encadrement, des bulles spéculatives et des ventes de plusieurs millions d'euros.

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