

Réélu cette semaine à la tête de la Confédération des petites et moyennes entreprises, François Asselin, l'un des acteurs des négociations sur la réforme des retraites, est ce samedi l'invité d'Alexandra Bensaid. Au programme également : un débat sur le niveau des salaires et un reportage sur le reste à charge zéro.
- François Asselin Président de la Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises
L'entretien
Le 7 janvier, François Asselin a été réélu, pour un deuxième mandat de cinq années, à la tête de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). La feuille de route ? Permettre aux PME, entre autres, de s'adapter à l'écosystème et de devenir plus vertes, plus performantes et davantage tournées vers le numérique.
François Asselin est l'un des acteurs de la négociation en cours autour de la réforme des retraites. Après une nouvelle journée de mobilisations le 9 janvier, il a été reçu le lendemain, comme les autres syndicats et représentants du patronat, à Matignon, dans le cadre de réunions visant à trouver un compromis autour du financement du nouveau système à points. Il répond ce samedi aux questions d'Alexandra Bensaid.
Le débat
Le 7 janvier, le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a présenté à Bercy ses vœux aux acteurs économiques. Parmi eux, les chefs d'entreprises qu'il a, dans son discours, enjoint à donner un coup de pouce aux salaires de leurs employés... Cette demande est l'un des éléments de ce que le ministre baptise "le nouveau capitalisme", un système plus vertueux dont il espère l'éclosion. Deux jours plus tard, on apprenait que les actionnaires du CAC 40 ont bénéficié, en 2019, d'une très forte augmentation du niveau de leurs dividendes.
Est-ce à dire que, dans les entreprises françaises, la valeur est mal partagée ? Augmenter les salaires serait-il devenu nécessaire ? Emmanuel Lechypre de BFM-Business et de Christian Chavagneux du magazine Alternatives Economiques ouvrent le débat.
Le reportage
Depuis le 1er janvier, le reste à charge zéro a commencé à entrer en vigueur.
L'objectif de la réforme est clair : offrir un meilleur accès aux soins pour les Français qui se privent, faute d'argent. Les patients auront le choix entre trois niveaux de prise en charge, surnommés "paniers de soins". Elle concerne les foyers à faibles revenus, tous ceux qui ont choisi la couverture santé la moins chère.
Mais combien seront intéressés ? Comment les professionnels vont-ils jouer le le jeu ? Et au final, qui paiera la facture ? Autant de questions que posent Claire Chaudière dans son reportage.
Ça se passe là-bas
La semaine prochaine marquera la signature officielle de l’accord commercial, de phase 1, entre Washington et Pékin. Une signature attendue dans le bureau ovale le 15 janvier entre Donald Trump et le vice-premier ministre chinois Liu He, après presque deux ans de bras de fer.
Faut-il voir dans cet accord la fin de la guerre commerciale ? On en parle avec Pierre-Yves Dugua, correspondant de France Inter aux Etats-Unis.
Ma vie au boulot
Cette semaine, Sandrine Foulon revient sur la polémique qui a secoué l'entreprise textile Le Slip Français, après la publication d'une vidéo privée qui a provoqué la mise à pied de deux salariés. Elle répond à la question de Serge : même si cette vidéo est de très mauvais goût, un employeur peut-il sanctionner des comportements qui relèvent de la vie personnelle ?
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