Avec Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef

Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, à l'hôtel Matignon en juillet.
Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, à l'hôtel Matignon en juillet. ©AFP - Anne-Christine Poujoulat
Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, à l'hôtel Matignon en juillet. ©AFP - Anne-Christine Poujoulat
Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, à l'hôtel Matignon en juillet. ©AFP - Anne-Christine Poujoulat
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Au moment où les zones d'alerte se multiplient en France, à quel prix faire tenir l'économie ? On en parle ce samedi avec le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux. Au programme également : un reportage sur le dispositif d'activité partielle de longue durée et un débat sur l'inquiétante montée de la pauvreté.

Avec

L'entretien

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La montée d'une "deuxième vague" a pris forme davantage encore cette semaine. Le 8 octobre, le gouvernement a annoncé le placement en zone d'alerte maximale des métropoles de Lille, Grenoble, Lyon et Saint-Etienne. Le 5 octobre, Paris et la petite couronne l'étaient déjà.

Le 8 octobre également, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a annoncé l'élargissement du fonds de solidarité, désormais ouverte aux entreprises jusqu'à 50 salariés, quel que soit leur chiffre d'affaires : 75 000 nouvelles structures vont ainsi pouvoir bénéficier de cette aide.

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A mesure que le virus gagne du terrain, à quel prix faire tenir l'économie ? Comment soutenir patrons et salariés face à des limitations d'activité ? Pour en parler, Alexandra Bensaid reçoit ce samedi le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux.

Le débat

Pauvreté, inégalités : comment répondre à l'urgence sociale ?

2 min

Un million de pauvres supplémentaires en 2020 : c'est le chiffre inquiétant établi par le journal Le Monde et révélé cette semaine. Calculé à partir des estimations des associations caritatives, ils englobent des personnes qui s'ajouteront cette année aux 9,3 millions de personnes qui vivent déjà aujourd'hui au-dessous du seuil de pauvreté dit monétaire, c'est-à-dire avec à peine plus de 1000 euros par mois.

A mesure que l'épidémie gagne du terrain, la pauvreté augmente, les inégalités se creusent. Comment répondre à cette urgence sociale ? Laurent Bigorgne, directeur de l' Institut Montaigne et Christian Chavagneux, éditorialiste au magazine Alternatives Economiques, ouvrent le débat.

L'invité de 8h20 : le grand entretien
25 min

Le reportage

Lancé en juillet, le dispositif d'activité partielle de longue durée (APLD) concerne aujourd'hui environ 50 000 salariés. Plus de 300 accords d'entreprise pour du chômage partiel de longue durée ont ainsi été enregistrés par le ministère du Travail. En tête : la branche métallurgie. Mais aussi les secteurs du numérique et de l'événementiel. L'hôtellerie et la restauration devraient suivre bientôt.

En cette rentrée sous la menace du virus, l'APLD est présenté par le gouvernement comme l'outil qui sauve les entreprises et qui sauve les emplois. Lorsqu'après la crise de 2008, il avait été dégainé une première fois, pour une courte durée, il avait été boudé. Mais cette fois, les entreprises semblent s'y intéresser véritablement et se mettent à l'adopter.

Pour le comprendre et nous le détailler, Caroline Pomès est partie en reportage.

L'invité de 8h20 : le grand entretien
21 min

Ça se passe là-bas

Il existe aussi des gagnants de l’épidémie. En tête, les GAFA : Google, Amazon, Facebook et Apple, dont la valeur a explosé ces derniers mois. Mais ces géants de la tech ont peut être des pieds d’argile. En tout cas, si dans moins d’un mois, c’est le camp démocrate qui emporte l'élection américaine.

Cette semaine, un rapport très attendu au Congrès des Etats-Unis a donné une idée de ce qui pourrait leur arriver. Pierre-Yves Dugua, correspondant de France Inter aux Etats-Unis, nous raconte.

Ma vie au boulot

Cette semaine, c’est un habitué des bars parisiens qui a écrit à Sandrine Foulon. Hervé s’inquiète pour les serveuses et les garçons de café qui ne touchent plus de pourboires. Ce manque à gagner, demande-t-il, est-il pris en compte dans le chômage partiel ?