Avec Jean-Dominique Senard, président de Renault

Le président de Renault, Jean-Dominique Senard
Le président de Renault, Jean-Dominique Senard ©AFP - Bruno Coutier
Le président de Renault, Jean-Dominique Senard ©AFP - Bruno Coutier
Le président de Renault, Jean-Dominique Senard ©AFP - Bruno Coutier
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Électrique, intelligente, l'automobile vit une révolution. Mais les constructeurs français ont-ils les moyens de résister à la concurrence étrangère ? Et comment Renault, en particulier, compte-t-il se relancer ? Ce samedi, reportage et entretien avec le président du groupe au losange, Jean-Dominique Senard.

Avec
  • Jean-Dominique Senard Président de Renault et de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, ancien président de Michelin

L'entretien

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Le 14 janvier, le groupe Renault a profité d'une conférence de presse pour annoncer ses ambitions et surtout le détail de son redressement pour que ses marges se reconstituent à l'avenir. L'entreprise a précisé la manière dont il entendait faire fructifier chacune de ses marques : Renault sur l'électrique, dont il espère devenir leader ; Dacia et Lada pour les véhicules abordables ; Alpine pour les modèles sport ; Mobilize pour les services d'autopartage, livraison et chauffeurs.

Cette organisation est incluse dans un plan de rationalisation des coûts, baptisé "Renaulution". Les dépenses feront désormais l'objet d'une "discipline stricte", assume le groupe. Conséquences ? 15 000 suppressions de poste à travers le monde et un objectif de pas moins de 3 milliards d'euros d'économies à réaliser d'ici 2005 (dont 2,5 milliards d'ici 2023).

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Pour parler de ces choix stratégiques, Alexandra Bensaid reçoit ce samedi Jean-Dominique Senard, le président du groupe et président de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.

Le débat

L'Etat hostile au rapprochement entre Carrefour et Couche-Tard : protectionnisme ou pas ?

2 min

Le 13 janvier, on a appris que le groupe canadien Couche-Tard était entré en discussions avec le groupe français Carrefour. En jeu ? Une possible "rapprochement amical" qui permettrait au premier de mettre la main sur le second, moyennant 20 euros par action.

D'emblée, le gouvernement, par la voix des ministres Bruno Le Maire et Elisabeth Borne, a dit son opposition à ce projet. La souveraineté alimentaire de la France ne se discute pas, argue le premier. D'autant que Carrefour représente aujourd'hui le premier employeur du secteur privé, ajoute la seconde.

Que faut-il comprendre de ce dossier et de ce projet de rapprochement qui agace côté français ? Laurent Bigorgne, directeur de l' Institut Montaigne et Christian Chavagneux, éditorialiste au magazine Alternatives Economiques, ouvrent le débat.

Le reportage

En 2021, la voiture, ce n'est plus seulement un véhicule, c'est un "produit innovant", disent les experts en marketing. L'innovation, le changement, passe de plus en plus par l'électrique qui accélère en Europe et prend des parts de marché.

Mais dans les mois qui viennent, ce qui pourrait encore nous surprendre, c'est l'arrivée des voitures fabriquées en Chine. Même si ça ne se verra pas toujours au premier coup d'œil... Et s'il fallait redouter une offensive du made in China en Europe ?

Notre reporter, Anaëlle Verzaux a cherché la réponse.

Ça se passe là-bas

Le 14 janvier, Joe Biden a enfin mis sur la table le plan de relance qu'il compte administrer à l'économie américaine. Avec quelle enveloppe globale et au travers de quelles mesures ? 

Grégory Philipps, correspondant permanent de France Inter aux Etats-Unis, nous donne les détails des annonces de celui qui occupera, dans quatre jours seulement, le bureau de la Maison Blanche.

Ma vie au boulot

Clotilde habite au Plessis-Robinson dans les Hauts-de-Seine et vient travailler à Paris trois jours par semaine. Avec ce nouveau couvre-feu à 18 heures, généralisé à toute la France métropolitaine pour au moins quinze jours, son employeur peut-il lui demander de changer ses horaires ? Sandrine Foulon lui répond.