Avec Yves Veyrier, secrétaire général de Force Ouvrière

Yves Veyrier, secrétaire général de Force Ouvrière
Yves Veyrier, secrétaire général de Force Ouvrière ©AFP - Bertrand Guay
Yves Veyrier, secrétaire général de Force Ouvrière ©AFP - Bertrand Guay
Yves Veyrier, secrétaire général de Force Ouvrière ©AFP - Bertrand Guay
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Endettement, rôle de l'Etat... Ce samedi, débat sur la façon dont la crise actuelle ébranle les certitudes économiques. Puis focus sur le télétravail saison 2 : ce que font les entreprises, ce que pensent les salariés. Reportage de Caroline Pomès et entretien avec le secrétaire général de Force Ouvrière, Yves Veyrier.

Avec

L'entretien

Face au confinement, à l'impossibilité de rouvrir les commerces, la détresse des salariés s'exprime de plus en plus et les situations sociales sont de plus en plus préoccupantes. Le 12 novembre, tandis que le Secours Catholique publiait son nouveau rapport annuel sur la pauvreté avec des statistiques très inquiétantes, le gouvernement a annoncé que Bridgestone allait fermer son usine de Béthune, avec 863 suppressions de postes.

Plans sociaux, télétravail, augmentation de la précarité... Pour parler de ces sujets, Yves Veyrier, le secrétaire général de Force Ouvrière répond ce samedi aux questions d'Alexandra Bensaid.

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Le débat

Maintien du confinement et détresse des commerçants

2 min

Face à la crise, certains dogmes économiques se retrouvent bouleversés.

On disait que s'endetter toujours plus était impossible mais l'Etat ne cesse d'annoncer des mesures de soutien en faisant augmenter la dette publique qui voisine désormais avec les 20% du PIB. On entendait, dans les cercles libéraux, que l'économie se porterait mieux sans la main de l'Etat mais depuis le début de l'année, c'est la puissance publique qui ne cesse d'intervenir pour la maintenir à flot.

Est-ce à dire que l'on vit une remise en cause de nos certitudes économiques ? Laurent Bigorgne, directeur de l' Institut Montaigne et Christian Chavagneux, éditorialiste au magazine Alternatives Economiques, ouvrent le débat.

Le reportage

Depuis les couvre-feux puis le confinement du mois d'octobre, le gouvernement appelle massivement au déploiement du télétravail. Les entreprises jouent-elles le jeu ? Oui, assure la ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, Elisabeth Borne qui a encore rappelé, le 12 novembre, que "ceux dont les tâches peuvent être réalisées à distance doivent télétravailler cinq jours sur cinq."

A en croire les résultats d’un sondage Harris Interactive réalisé début novembre pour son ministère, le temps passé en télétravail est passé de 2,7 jours en moyenne fin octobre à 3,7 jours début novembre. Au total, 45 % des salariés du secteur privé ont fait du télétravail.

Pourtant, certains salariés se plaignent que leurs entreprises n'accompagnent pas suffisamment le mouvement du télétravail. Qu'en est-il en réalité ? Pour y voir plus clair, Caroline Pomès est partie en reportage.

Ça se passe là-bas

Cette semaine, la Commission Européenne nous a annoncé une "Europe de la santé". Une initiative logique quand on constate à quel point, des quarantaines aux tests en passant par les statistiques, le manque de coordination des 27 Etats membres est criant. Sans même parler de notre dépendance à l’Asie pour la fabrication des médicaments, des masques et des respirateurs.

Pour en sortir, que souhaite exactement Bruxelles ? Eléments d'explications avec Angélique Bouin, correspondante permanente de France Inter auprès des institutions européennes.

Ma vie au boulot

Cette semaine, Sandrine Foulon répond à la question d'Anne, infirmière dans un établissement privé à but non lucratif en Franche-Comté. Elle lui demande si l’indemnité forfaitaire qu’elle va toucher est une véritable augmentation de salaire qui va compter pour sa retraite ou bien une simple prime au bon vouloir de l’employeur ?