Avec Pietro Beccari, PDG de Dior

L'entretien

Le 6 mars, Dior, marque du groupe LVMH, ouvrira le 30 Montaigne, près des Champs-Elysées, son adresse historique métamorphosée en temple du luxe. On y trouve une boutique, bien sûr, mais aussi des ateliers, des salons d'essayage, un spa, une suite d'hôtel, un restaurant, une pâtisserie ainsi qu'un musée qui sera ouvert au grand public (12 euros l'entrée, 8 euros le tarif réduit).

Une façon de faire rayonner la maison de mode et de l'étendre au plus grand nombre. En essayant de recruter encore plus de clientèle à un moment où le luxe se porte très bien, rebondissant même plus fortement qu'avant la pandémie.

Succès du secteur, puissance du luxe à la française, expérimentations dans le métavers, conséquences de la guerre en Ukraine… Ce samedi, le PDG de Dior, Pietro Beccari, est l'invité d'Alexandra Bensaid.

Le débat

Le 2 mars, le président Macron a prévenu dans une adresse aux Français que la croissance serait "immanquablement affectée" par la guerre en Ukraine. De fait, les cours du blé se sont envolés et la question de l'énergie est sensible. Le gaz russe est aujourd'hui précieux pour l'Europe…

Alors quelles conséquences concrètes ce conflit va-t-il faire peser sur les vies des Français ? L'économie française et l'économie européenne sont-elles suffisamment solides pour résister ?

Béatrice Mathieu, rédactrice en chef adjointe au magazine L'Express et Sophie Fay, journaliste à L'Obs, ouvrent le débat.

Le reportage

En France, le luxe représente quelques dizaines de milliers d'emploi, dans la distribution essentiellement. La fabrication, c'est 10% des effectifs environ. Mais chaque année, des ateliers ouvrent ou sont repris par les grandes maisons. Une tendance à l'internalisation de la production, initiée par Hermès et Chanel, et qui permet d'augmenter encore la rentabilité et l'exclusivité.

Alors où se fabrique le luxe à la française ? Quelles sont les recettes du succès pour les sacs et les vêtements qui font rêver le monde entier ?

Anaëlle Verzaux est partie en reportage pour voir la façon dont la confection se rapatrie de plus en plus en Europe et en France.

Ça se passe là-bas

Il n'y a pas qu'en France que les inquiétudes gagnent sur les impacts qu'aura la guerre en Ukraine. Nos voisins transalpins, aussi, s'interrogent.

Sans surprise, c'est la fourniture d'hydrocarbures qui est en jeu en Italie. D'autant qu'il s'agit du pays de l'Union européenne le plus dépendant du gaz et du pétrole russe, après l'Allemagne. Le secteur du luxe aussi pourrait souffrir…

On en parle avec Olivier Tosseri, correspondant de France Inter à Rome.

Ma vie au boulot

Ce 6 mars, se termine le Salon de l’agriculture à Paris et un auditeur de Haute-Vienne, Adrien, a soufflé une idée à Sandrine Foulon. Pourquoi, demande-t-il, parle-t-on toujours des exploitations qui vont mal et pas de celles qui s’organisent pour travailler et produire autrement ?