Denis O'Hare : "La pièce de théâtre « An Iliad », c’est une histoire de la violence."

Denis O'Hare en janvier 2018
Denis O'Hare en janvier 2018 ©Getty - Ray Tamarra
Denis O'Hare en janvier 2018 ©Getty - Ray Tamarra
Denis O'Hare en janvier 2018 ©Getty - Ray Tamarra
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Charline Vanhoenacker et Juliette Arnaud reçoivent l'acteur Denis O'Hare, principalement connu pour ses multiples rôles dans la série horrifique et d'anthologie "American Horror Story". Récompensé par plusieurs Tony Awards et familier des planches de Broadway, il est seul en scène dans "An Iliad" de Lisa Peterson.

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Un invité d'outre-Atlantique dans cette émission :

il s'agit de Denis O'Hare, d'origine irlandaise (son grand-père est arrivé aux Etats-Unis pendant la Première Guerre mondiale) et né à Kansas City dans le Missouri. Il a grandi à Escadre Lake. A l'aune des années 1980, il part pour Chicago afin d'étudier le théâtre pour intégrer la prestigieuse université Northwestern.

On appelle « an Iliad » pour raison d’humilité et aussi parce que c’est une piste, une petite histoire.

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Sa carrière est sillonnée de nombreux prix : le Tony et Drama Desk Awards "de la meilleure performance dans un second rôle au théâtre" pour Take Me Out de Richard Greenberg, le Drama Desk Award en 2005 pour son rôle d'Oscar Lindquist dans Sweet Charity.

Aussi, il est nommé dans la catégorie "Meilleure Performance pour un second rôle dans une comédie musicale" en 2004.

Le pacte entre tous les Grecs n’a pas inclus Achille : il est là parce que c’est son destin de guerrier.

A côté, il apparaît sur le petit et le grand écran dans des séries telles que New York, police judiciaire, The Good Wife, L'Echange, Harvey Milk, Un cœur invaincu, La Proposition, Garden State... Depuis 2011, il joue plusieurs rôles dans American Horror Story.

Avec Lisa Peterson, ils collaborent pour un seul-en-scène exceptionnel : "An Iliad",

véritable relecture du récit homérique qui questionne les origines de la violence, les guerres entre l'intime et le public, les conflits du quotidien. 

Je trouve que la guerre est un gaspillage : ça gaspille les hommes, ça gaspille la terre…

En liant l'histoire mythique et l'actualité, le Yémen, la Syrie, le terrorisme s'immiscent pour offrir une fresque qui souligne la difficulté du public américain à prendre conscience des traces des désastres sur ces terres légendaires.

Nous avons créé cette pièce en 2010 et on a dû ajouter six guerres encore.

Sommaire

Quand Trump met un terme à l’existence du général Soleimani, nos journaux bruissent à l’unisson : nous sommes à l’aube de la troisième guerre mondiale. Et puis finalement, non. Ou alors pas tout de suite. C’est que c’est pas si facile de faire la différence entre le bruit d’un pétard mouillé et celui d’une guerre qui se prépare…

Qui peut battre Donald Trump ? Qui sera le super héros démocrate ? Pour l’instant personne, à seulement 10 mois des élections… Il faudra attendre la première manche des primaires de la gauche américaine pour dégager un favori, en attendant, au siège des démocrates…

Selon les aborigènes d’Australie, si on avait appliqué leurs savoirs ancestraux, les forêts ne seraient pas parties en torche. Les aborigènes combattaient le feu par le feu…

Retrouvez toute l'équipe de "Par Jupiter !" avec :

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