Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek reçoivent Geoffroy de Lagasnerie, sociologue et philosophe, qui forme avec Edouard Louis et Didier Eribon une nouvelle gauche, considérée comme la relève de la "French Theory". En octobre 2019, il sort en poche "L'art de la révolte" et son nouvel ouvrage "La conscience politique"
- Geoffroy de Lagasnerie Philosophe, sociologue, professeur à l'Ecole Nationale Supérieure d'Arts de Paris-Cergy
Bien qu'il soit issu d'une famille catholique et cultivée de la bourgeoisie parisienne, et qu'il ait suivi des études royales, des bancs du lycée Janson-de-Sailly à l'Ecole Normale Supérieure, Geoffroy de Lagasnerie impose sa radicalité en s’insurgeant contre l'ordre établi, l'absence de révolte chez les gens de droite, les violences policières et sociales, le racisme et toute sorte de discrimination qui place les minorités (de genre, de classe, de sexe) comme cibles des inégalités.
Il y a un étatisme symbolique qui est très fort dans notre pensée.
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En 2018, il soutient son habilitation à diriger des recherches à la Sorbonne, institution qu'il a largement critiquée pour son manque d'ambition et d'ouverture intellectuelle. Parallèlement, il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur la philosophie politique et sur la théorie critique.
Son profil d'universitaire l'amène à enseigner la philosophie et la sociologie à l'Ecole nationale supérieure d'arts de Paris-Cergy et à côtoyer Judith Butler (qui l'a invité à l'université de Californie Berkeley), Emmanuel Pierrat, Annie Ernaux, Chantal Mouffe ou encore Sandra Laugier...
Avec Edouard Louis et Didier Eribon, ils constituent un trio d'amitié intellectuelle œuvrant à ériger une nouvelle gauche radicale. Au côté de l'auteur d'Histoire de la violence, Geoffroy de Lagasnerie a pris position dans l'affaire Adama Traoré, a rédigé une tribune visant l'inaction de l'Etat et du gouvernement Manuel Valls face au terrorisme, et milite pour une gauche émancipée.
La désobéissance est un concept légitimiste qui fait comme si d’abord nous devrions obéir et ensuite nous désobéissons.
Sommaire
Leur logo est un sablier à l'intérieur du cercle de la terre peint en noir pour symboliser l'urgence d'agir face à la crise climatique. Pour réveiller l'opinion publique, le mouvement Extinction Rébellion veut perturber l'espace public avec des actions non-violentes : bloquer des ponts et des routes, tout cela dans un excellent esprit !
L'invité à propos d'Extinction Rébellion :
C’est un mouvement très inventif sur les modes d’action et c’est un mouvement international, sur une base de conscience politique internationale. Mais j’aimerais qu’il soit un peu plus disruptif.
La classe moyenne se sent doucement dévissée, et ce n’est pas qu’une impression, c’est devenu un constat de l’Ifop : fins de mois difficiles, rogner sur les loisirs mais se jeter sur les promos discount… Mais à quoi correspond la classe moyenne ? Qui sont ces gens du milieu qui sont en train de décrocher ?
Retrouvez l'équipe de "par Jupiter !" avec :
La chronique de Thomas Bidegain : Le storytelling de la nostalgie
La chronique littéraire de Clara Dupont-Monod : Geoffroy de Lagasnerie, L’art de la révolte. Snowden, Assange, Manning (en poche)
Le moment Meurice : Campion for Paris
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Programmation musicale
- 17h18
- 17h37
You ain't the problem MICHAEL KIWANUKAYou ain't the problemAlbum You ain't the problem (2019)
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