Avec Alexandre Tharaud : "Une photo de Jean-François Spricigo comme symbole de l'amitié"

Alexandre Tharaud au Festival de Cannes en 2012
Alexandre Tharaud au Festival de Cannes en 2012 ©Maxppp - GUILLAUME HORCAJUELO/EPA
Alexandre Tharaud au Festival de Cannes en 2012 ©Maxppp - GUILLAUME HORCAJUELO/EPA
Alexandre Tharaud au Festival de Cannes en 2012 ©Maxppp - GUILLAUME HORCAJUELO/EPA
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"C'est une forêt. Elle est très mystérieuse. Les arbres sont tous différents. Il y a une sorte d'équilibre parfait.... " Pour nous dépayser, le musicien a choisi un cliché d'un photographe ami belge. Une image qui évoque pour lui l'amitié, le vieillissement, et les multiples connections entre les êtres.

Avec

Alexandre Tharaud : "Je suis dans mon salon et face à moi, il y a une œuvre que j'aime énormément et qui me fait beaucoup de bien. C'est une photo de Jean-François Spricigo, ce photographe belge. Il a 40 ans et  vit entre la Belgique et la France. 

Cette photo représente une forêt avec des arbres ou des branches entrelacées dans toutes les directions.

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On ne sait pas exactement dans quel sens la regarder. 

Elle est sans filtre et pourtant, elle est tout bleue

Il est parti à 2.000 mètres d'altitude. Et cette photo est devenue naturellement bleue. 

C'est une forêt qui attire comme toutes les forêts. Elle est très mystérieuse. Les arbres sont tous différents. Il y a une sorte d'équilibre parfait entre ses branches. Et ce désordre me va bien, moi qui suis un "bordélique" ordonné. 

Je trouve l'ordre et l'équilibre dans ma vie grâce à mon désordre

Le petit atelier
5 min

Cette œuvre qui vient d'un ami, et faite par un ami. Elle a une présence très particulière chez moi : je la regarde, ou je ne la regarde pas, mais elle est là. Elle est présente si j'en ai besoin, et elle s'efface quand je n'en ai pas besoin. C'est ça, un vrai ami ! Une sorte d'édredon : léger, il ne vous dérange pas, mais quand vous avez froid, il est là pour vous réchauffer. 

Jean-François Spricigo photographie les forêts et les paysages comme des visages avec des rides, qui, avec les décennies, ont vieilli.

Et c'est ce que j'aime chez lui : les enfants sont des adultes, les vieillards sont des enfants. Les animaux sont des êtres humains. Les êtres humains sont aussi des animaux, des paysages. 

Il y a chez lui quelque chose qui nous réunit tous.

Je suis profondément persuadé que nous sommes tous connectés de manière souterraine. Je le ressens très fort en regardant les œuvres de Jean-François Spricigo"

Boomerang
30 min

Le site de Jean-François Spricigo 

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