Trois festivals de cinéma, trois réalisatrices primées, coup sur coup, en une année

France Inter
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La bonne nouvelle de la semaine nous vient de Venise, Venise où se clôturait samedi la 78ème édition de la Mostra.

Et on commence par la bonne nouvelle de la semaine qui nous vient de Venise, Venise où se clôturait samedi la 78ème édition de la Mostra… Et le lion d’or fut remis à :  ...  Alors, la bonne nouvelle n’est pas tant qu’une femme ait reçu le lion d’or. Mais plutôt, si jamais, qu’on a un peu moins lu ou entendu « une femme a reçu le lion d’or» parce que oui, Audrey Diwan a exceptionnellement eu droit à un nom et à un prénom. C’est suffisamment rare pour être souligné, mais j’ai mieux.   Et je vous vois venir, alors je dis : non, ce n’est pas tant le fait non plus qu’un film sur l’IVG, dont les droits, partout, dans le monde, sont toujours fragilisés, contestés, voire pilonnés, comme au Texas au moment même où on se parle, pas tellement, donc, qu’un film sur le sujet, ait reçu la récompense suprême. Et ce même si, à l’origine de ce film, on trouve la plume d’Annie Ernaux, dont la colère et le désir ont fait écrire parmi les plus jolies lignes féministes de la littérature française. Non non. J’ai encore mieux.   Ecoutez bien : Audrey Diwan à Venise, Julia Ducorneau à Cannes, Chloé Zao aux Oscars… Trois festivals de cinéma, trois réalisatrices primées, coup sur coup, en une année. Alors euh, non, c’est pas encore le grand remplacement bis dont on serait tous menacés : dans l’histoire de ces festivals, en tout, elles sont 4 à avoir reçu un Lion d’Or, deux pour la Palme, et deux pour les Oscars. Bref, y a de la marge. Mais tout de même. Recevant son prix, Audrey Diwan déclarait : « Quelque chose est en train de changer. Ca ne peut pas être le hasard ». Et là, c’est vrai, j’ai pas mieux....