

Cela fait très exactement 17 jours que les femmes, dans le monde entier, osent se donner du plaisir toutes seules. Et c’est le résultat d’une enquête menée chaque année par le fabricant de sextoys au féminin, Womanizer.
Cela fait très exactement 17 jours que les femmes, dans le monde entier, osent se donner du plaisir toutes seules. Et c’est le résultat d’une enquête menée chaque année par le fabricant de sextoys au féminin, Womanizer.
Quand les hommes se réservent le plaisir solitaire
Corsetée, voire étouffée depuis des millénaires, la sexualité des femmes a encore un peu de mal à respirer… Surtout si, oh mon dieu, elles osent se débrouiller sans tutelle, pardon, sans partenaire… Ce qui, en revanche, ne pose aucun problème à leurs camarades masculins, dont la sexualité, elle, a toujours été autorisée, si ce n’est encouragée, et qui donc, joyeusement, pratiquent l’onanisme trois fois plus que les femmes – et attention, là, c’est une moyenne, moyenne des résultats obtenus dans une vingtaine de pays, aussi différents que l’Australie, la Russie ou Hong Kong.
Bref, c’est ce que l’on appelle, une bonne vieille sexualité patriarcale, ou, si on veut être plus technique, un « fossé masturbatoire ». Si, c’est comme ça qu’on dit.
En tous cas, il saute aux yeux quand on le rapporte sur une année.
Les hommes commenceraient à se régaler dès le début du mois de janvier, quand les femmes, elles, attendraient le 14 août pour s’y mettre
Ce qui fait donc, évidemment, du 14 août, la journée mondiale de la masturbation égalitaire. Mais ça, c’est un progrès en soi, puisque l’an dernier l’écart était plus fort encore : 68 % de différence quantitative, et une journée mondiale du « t’inquiète, je me débrouille » fixée au 5 septembre.
Reste à réduire le fossé orgasmique entre les femmes et les hommes, mais c’est une autre histoire. Promis, vous l’aurez plus tard…
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