

Celui de Ruth Davidson, femme politique de premier plan en Ecosse. Elle est à la fois leader de parti politique, conservatrice... mais aussi lesbienne et devenue mère par PMA vendredi dernier d'un petit Finn.
Posté vendredi depuis l’Ecosse sur Twitter, il a fait le buzz tout le week-end. Ce n'est pas tellement à cause du prénom, bon, Finn, ok, classique pour un écossais. Il pèse 5 kilos, certes, c’est beaucoup, mais pas non plus hallucinant. Sa mère a l’air à peu près aussi rayonnante qu’exténuée. Jusque-là, rien que de très normal, sauf que… Non seulement Ruth Davidson est une femme politique de premier plan – comme quoi, dinguerie, on peut faire carrière ET avoir un enfant. Mais surtout, elle est la cheffe du parti conservateur écossais. Or QUI porte le petit Finn dans ses bras, sur la photo ? Jenn Wilson, la compagne de Ruth Davidson, qui, donc, si vous me suivez, est à la fois leader de parti politique, conservatrice, lesbienne et devenue mère par PMA.
Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.
Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
Alors, je vous passe le tweet de félicitation de Theresa May, so chic.
Mais même Arlène Foster, s’est fendue de son petit mot d’amour 2.0. Et QUI est Arlène Forster ? Unioniste nord irlandaise, elle est surtout l’une des figures de l’opposition au mariage pour tous. Comme quoi, finalement, on est tous très famille.
L'homme de la semaine s'appelle Peter Hain
Il est à la chambre des lords, il s’appelle Peter Hain et Sir Philip Green ne lui dit pas merci. Sir Philip Green, c’est le richissime patron d’Arcadia, empire de la distribution et de la mode. Il avait été accusé de harcèlement sexuel. La rumeur enflait, le scandale était sur le point d’éclater. Mais avec quelques centaines de milliers de livres, il avait réussi à tout étouffer. Jusqu’à Peter Hain, en fait.
Protégé par son immunité parlementaire, celui-ci vient de révéler l’identité de l’homme d’affaires. C’est « de mon devoir » et « de l’ordre de l’intérêt public », a-t-il expliqué. Comme quoi, même à la chambre des Lords on peut balancer du porc.
Des millions d’innocents
Des millions. Des millions d’innocents, accusés à tort par des hordes de féministes sanguinaires, jetés aux cachots, humiliés, bafoués alors qu’ils n’avaient rien fait. C’est ce qu’on nous promettait, en tous cas ce que certains craignaient, au début du mouvement #MeToo.
Eh bien en fait, aux Etats-Unis, ils sont 200. En un an, deux cents hommes ont perdu leur poste après des accusations de harcèlement sexuelles, d’après des statistiques publiées par le New York Times. 200, sur 920 plaintes. Et sur 324 millions d’Américains.
Et en France, à titre de comparaison ?
Ah ben… Plein. Enfin, beaucoup. Enfin, sûrement. En fait, on ne sait pas. Ces chiffres-là n’existent pas pour l’instant.
Ce qu’on sait, en revanche, c’est que trois pompiers qui forcent une gamine de 13 ans à avoir des rapports, ça s’appelle une atteinte sexuelle. Ils étaient poursuivis pour viol, mais le parquet de Versailles vient de déqualifier l’affaire, parce que l’absence de consentement n’était pas suffisamment évidente. Pour une gamine de 13 ans. Face à trois pompiers. Comme quoi y a du boulot.
Comme quoi, regardez cette vidéo virale sur le web cette semaine. C’est l’actrice Alyssa Milano qui l’a tournée, pour sa fille, en janvier dernier et qui vient de la poster.
Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.
Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
Moi aussi, j’espère. Me too.
L’enquête de la semaine
Publiée par le mensuel américain The Atlantic, elle est fondée sur les réponses de 1300 jeunes filles, de 8 à 18 ans. On leur a demandé si elles avaient suffisamment confiance en elles pour se faire des amis, s’habiller comme elles le voulaient dans la rue, ou prendre la parole en public. On leur a demandé aussi de se donner une note de confiance globale, de 1 à 10.
Avant la puberté, la moyenne est de 8 et demi, comme pour les garçons.
A 14 ans, ça bascule et on chute à 6 sur 10, loin derrière les garçons du même âge, pour ne plus jamais remonter. Comme quoi, si vous voulez faire le lien entre toutes ces nouvelles de la semaine, eh ben vous pouvez.
L'équipe
- Production
- Chronique