Il est beaucoup question d’absence, dans ce livre, « Un fils sans mémoire »… D’absence et surtout d’un grand absent, du père, pourtant pédiatre, pourtant LE pédiatre, le Doc.
Week-end à Rome, tous les deux, sans personne. Il est à une terrasse (oui, on peut rêver), il sirote un Espresso, espérant secrètement que la serveuse ait bien songé à vider la cafetière – il ne supporte pas les capsules qui s’amoncellent... Et qu’il n’y ait plus d’eau, on en parle même pas. Mais je m’égare, et lui aussi, dans Camus, les carnets, la Pléiade.
C’est Madame Drouet, sa prof de français, en seconde, qui lui appris que les livres ouvrent des mondes, qu’on pensait à jamais fermés. A l’époque, il aimait Marguerite. Un ovni, cette fille, alors elle était pour lui. Elle était rousse, elle était drôle, est chantait Véronique Sanson à tue tête, elle lui disait "quand je serai grande, je serai astronaute", elle a finit juge, personne n’est parfait. Entre temps, elle l’avait quitté.
Un autre amoureux. Il a, un peu, pleuré, et puis il a replongé, dans les livres. Et ces lectures l’ont consolé, elles l’ont aidé à penser. Pensez, par exemple, à ce que Churchill disait :
Le succès ne dure pas, l’échec ne tue pas, ce qui compte, c’est le courage de continuer
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