A quoi tient le mythe Steve Mc Queen ?

A quoi tient le mythe Steve Mc Queen ?
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Affiche de Bullitt, Peter Yates, 1968
Affiche de Bullitt, Peter Yates, 1968
© Warner Bros

Si l'on en juge à sa présence dans les magazines de modes ou sur les affiches publicitaires, Steve McQueen est toujours parmi nous, et bien vivant, au volant. Sa mort en 1980, à l'âge de 50 ans, d'un cancer du poumon, ne serait alors qu'une légende de plus dont Hollywood aurait jalousement gardé le secret. Or Steve McQueen est plus qu'une star ou l'acteur d'une poignée de classiques dont chacun connaît au moins une image.

L 'instant BO du jour:

Elmer Bernstein, "La grande Evasion"

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Pochette BO La Grande Evasion, John Sturges, 1963
Pochette BO La Grande Evasion, John Sturges, 1963
© The Mirisch Company

Avant de devenir l'un des compositeurs les plus prolifiques et emblématiques su style musical hollywoodien des années 1950 et 1960, Elmer Bernstein se destinait à une carrière de concertiste. Ancien élève d'Aaron Copland, arrangeur dans l'orchestre de Glenn Miller, Bernstein se tourne vers le cinéma en 1951 et signe un contrat de 7 ans avec la Columbia. En 1960, Bernstein a déjà composé les bandes originales d'une cinquantaine de films, parmi lesquels celle des "Dix Commandements", de la série jazzy "Johnny Stacatto", de "Comme un torrent" de Vincente Minelli et bien sûr celle des "Sept Mercenaires" de John Sturges.qui inaugure une nouvelle phase, celle des airs vigoureux et des musiques symphoniques qui, par leur ampleur, semble élargir encore le cadre du cinémascope et gonfler d'énergie ceux qui les écoutent.

Rencontre avec... Ari Folman:

Photo Ari Folman
Photo Ari Folman
© Che

Né en 1962 à Cracovie en Pologne, Ari Folman n'a que quatre ans lorsque sa famille s'installe en Israel. Au milieu des années 1980, il s'inscrit à l'université de Tel Aviv pour y étudier le cinéma. Après avoir travaillé pour la télévision israelienne au cours des années 1990, où il réalise de nombreux reportages sur les territoires occupés avant et après la seconde Intifada, Ari Folman signe son premier long métrage en 1996, "Sainte Clara".

Il est question du passage de l'animation à des prises de vues réelles dans "Le Congrès", son dernier film, présenté à Cannes dans la Quinzaine des réalisateurs et sorti en salles le 3 juillet dernier. Adapté du Congrès de futurogie de Stanislas Lem, l'auteur de Solaris, Le Congrès cale son pas sur une actrice quarantenaire et en perte de vitesse, jouée par Robin Wright, qui accepte un jour la proposition d'un studio de cinéma, de se faire scannée et de mettre à disposition son avatar animé dans des films dont elle n'aura plus le contrôle.

Après ça, comment ne pas vouloir rencontrer Ari Folman, le réalisateur de ce film fou et inclassable, dont l'ambition et l'originalité tranche dans le vif d'une production contemporaine plus que jamais guettée par le formatage ?

Les liens

Le Congrès d'Ari Folman actuellement en salles

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