
Depuis plusieurs mois ils sont une demi-douzaine de vieux immigrés à se retrouver une fois par semaine au café social Ayyem Zamen , dans le quartier de la Goutte d’or à Paris, pour se raconter.
Initiées par la Bibliothèque nationale de France et les ateliers d’écriture Élisabeth Bing , ces séances d’écriture veulent coucher sur le papier, graver dans le marbre les souvenirs et les récits de vie de ces Chibanis arrivés en France dans les années 60 ou 70.
À travers leurs voyages, leurs arrivées, leur travail, leurs objets, ces travailleurs immigrés font la chronique d’une immigration souvent heureuse et pleine de promesses…
Pour les deux semaines à venir, Périphéries vous invite à partager ces Mémoires de Chibanis qui s’écrivent grâce à la bienveillante attention d’Isabelle Mercat-Maheu.

Les liens
Bnf - Projet européen : Mémoires de Chibanis
Mémoires de Chibanis (cheveux blancs en arabe) est un projet mené conjointement par la Diversification des publics, la Café social Ayyem Zamen et les ateliers d’écriture Elisabeth Bing et soutenu par le FEI (Fonds européen d’intégration)…Une trentaine de bénéficiaires du café social Ayyem Zamen se réunit le jeudi après-midi, par groupe de 6 personnes pour participer à des ateliers d’écriture. L’idée de ces ateliers thématiques est de faire se rencontrer l’histoire individuelle des Chibanis avec l’histoire le leur pays d’accueil, la France… L’occasion pour chacun d’évoquer des souvenirs de leur arrivée, de livrer ses impressions sur le pays qu’ils découvraient alors, de s’exprimer aussi sur les moyens d’information ici et là-bas, l’accès à la culture, les films et chansons de ces années-là. Beaucoup sont venus en France pour travailler et ont raconté leur travail, l’usine, les collègues et aussi le temps libre à Paris…
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