L’avion vert ?

 Un futur aérien propre ?
 Un futur aérien propre ? ©Getty - Andrew Chin/ AFP
Un futur aérien propre ? ©Getty - Andrew Chin/ AFP
Un futur aérien propre ? ©Getty - Andrew Chin/ AFP
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La semaine de l’aviation civile internationale s’ouvre demain à Montréal. Et nous promet un futur aérien propre.

Je ne sais pas si vous avez peur en avion. Alors quand on entend que les agro carburants qui remplissent le réservoir de nos voitures ne permettent pas de traverser l’atlantique… on est beaucoup moins favorable au développement des carburants verts pour l’aviation.

Il y a des contraintes là haut dans le ciel, notamment la température. IL fait froid. Le carburant ne doit pas geler si possible. Depuis 2009 les compagnies utilisent des carburants non fossiles, mais pas au delà de la moitié du remplissage des réservoirs : une moitié de vert une moitié de Kérosène. Sinon l’avion n’avance plus.

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Et les compagnies cherchent d’autres solutions.

Les huiles usagées, les algues, la bagasse : déchets issus de la canne à sucre, les déchets de bois. Ces solutions là permettent aussi de ne pas entrer en compétition avec les cultures alimentaires. Sinon cultiver les terres pour manger ou pour voler dans le ciel il va falloir choisir.

D’après le centre français de la recherche aérospatiale, la recherche travaille aussi sur le Gaz carbonique pour casser la molécule et la combiner avec de l’hydrogène pour fabriquer un nouveau carburant. Ce serait vertueux : capter le CO2, gaz à effet de serre, à la sortie des usines pour s’en servir à propulser un avion ce sera ça en moins pour la fièvre du climat.

Et puis il y a des idées futuristes : le roulage coûte beaucoup de carburant. Pourquoi ne pas catapulter l’avion dans le ciel grâce à un chariot propulsé à l’électricité.

Autant de recherches pour peu de pollution tout de même !

Les émissions de gaz à effet de serre des avions représentent 3%. Vous allez répondre que ce n’est rien. Sauf que rapporté au passager transporté c’est beaucoup. Trois fois plus que le transport en voiture dit le Réseau Action Climat. IL reproche également au trafic aérien de ne pas payer de taxe sur le carburant. D’après lui c’est LE passager clandestin du climat.

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