Les déchets plastiques dans les océans servent d’embarcations aux micro-organismes.
On appelle ça la PLASTISPHERE. La biologie qui s’accroche sur les déchets plastiques. Ils voyagent gratuitement dans tous les océans du monde.
Comme sur des radeaux. Ils peuvent parcourir des milliers de kilomètres d’après le CNRS. Poussés par les courants marins. Les chercheurs français ont analysé des échantillons. Ils en ont trouvé plus sur les déchets plastiques que dans la mer dans laquelle ils naviguent. C’est une des expéditions septième continent qui a rapporté ces confettis de plastique et leurs habitants. Elle met régulièrement le cap sur ce continent en Atlantique Nord où les déchets sont bloqués par un tourbillon. Au point de former une sorte d’île de déchets.
Et le plastique est colonisé
Par des micro-organismes dont certains sont pathogènes. Cette population dépend de la nature du plastique : le polyéthylène n’accueille pas les mêmes espèces que le polystyrène. Les chercheurs ont eu un espoir : que ces organismes dégradent le plastique au point de le faire disparaître. Ça n’a pas l’air d’être le cas. Il y en revanche un vrai danger : Ces micro-organismes risquent de déséquilibrer le milieu marin qui n’a pas l’habitude de vivre avec ces nouveaux habitants.
Les océans sont obligés d’avaler jusqu’à 10 millions de tonnes de plastique chaque année. Et ils se fragmentent sous l’effet du soleil mais ne disparaissent pas.
Et on en trouve au bout du monde
Au milieu du Pacifique sud. Une île déserte : Henderson. A 5000 kilomètre du premier centre urbain. Et pourtant. Elle est habitée : par 38 millions de déchets plastiques. C’est le constat des scientifiques qui vont la visiter tous les 5 ans. Ils estiment que c’est la plus forte densité de déchets sur la planète. On est donc en train de tout salir, de tout pourrir à des milliers de kilomètres.
C’était une ile paradisiaque, c’est devenu le paradis des déchets.
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