Race for Water : nouvelle croisade anti-plastique dans les océans

France Inter
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Lutter contre la pollution plastique en mer, le plus grand bateau solaire au monde part de Lorient dimanche. Cinq ans d'expédition financée par une fondation suisse Race for Water

En 2012 Planet solar était le premier bateau solaire à boucler un tour du monde grâce à ses 537 mètres carré de panneaux photovoltaïques.

Le revoilà 5 ans plus tard, il a changé de nom et d'écurie. le catamaran a été modifié et fonctionne désormais grâce à un mélange énergétique : le soleil, l'hydrogène fabriqué à bord et un grand cerf-volant pour le tracter.

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Un tour du monde médiatique ET scientifique...

Pour sensibiliser l'opinion à ces immenses étendues de plastiques qui flottent à la surface de l'eau...et compléter aussi les données pour certaines régions mal documentées comme les côtes africaines et l'Océan Indien.

Et pour se débarrasser de ce plastique « Race for water » veut aussi apporter des solutions innovantes

il faut travailler en amont. empêcher les vieilles bouteilles, les emballages, d'arriver en mer et pour cela il faut leur donner une valeur car c’est utopique de vouloir nettoyer les océans.

Donner une valeur au plastique, mais comment ?

L’idée : on le transforme en combustible pour fabriquer de l'électricité.

Le procédé est mis au point par une entreprise française E.T.I.A. Elle convertit le déchet plastique en gaz grâce à un système de pirolyse.

Après un processus de filtration, condensation, nettoyage...on obtient un gaz de synthèse : hydrogène, méthane et monoxyde et dioxyde de carbone. A la sortie c'est un carburant qui peut alimenter un moteur à gaz...autrement dit, une centrale thermique pour produire de l'électricité.

Alors oui c'est plus polluant que les énergies renouvelables. Mais faut-il s'éclairer grâce aux déchets plastiques ou continuer à nager dedans ?

Sandy Dauphin…

L'équipe