En 2019, avec "Parasite", le réalisateur, Bong Joon-ho, a presque tout raflé, depuis la Croisette jusqu’à Hollywood, enthousiasmé au point de donner la statuette suprême à un film étranger. La lutte des classes comme suspense, c’est ce que réussit le cinéaste coréen, grand amateur des films de Chabrol et de Clouzot.
Tout commence avec l’intrusion de deux frère et sœur, venus d’un quartier pauvre, embauchés comme professeurs particuliers dans la maison et dans la vie d’une riche famille.
Dans Parasite, le réalisateur, Bong Joon-ho, aborde frontalement la question des inégalités sociales qui se creusent, au point de faire de ces différences le sujet même des conversations familiales.
Ne dévoilons pas ce qui va se jouer entre ces deux familles que tout oppose. D’ailleurs, le cinéaste joue de cette interrogation permanente et grandissante : jusqu’où vont-ils aller ?
Les situations très variées du film jouent avec nos nerfs, alors même que nous pouvons de moins en moins douter de l’issue. Mais sans cette hésitation, pas de spectacle, pas de cinéma.
Parce qu’il est avant tout un homme d’images, le réalisateur sud-coréen file la métaphore politique en scrutant avec attention comment les bas-fonds, avec leur ressentiment et leurs codes, envahissent littéralement les strates aisées de la société sud-coréenne.
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Parasite de Bong Joon-ho, à (re)voir sur la plateforme VOD, UniversCiné, un partenariat France Inter.
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