

En 1979, avec son tube "Babooshka", sur son troisième album "Never for ever", la chanteuse, Kate Bush, nous sort une très ancienne ballade anglaise complètement revisitée, avec des effets spéciaux qui contrastent avec les titres disco ou funk du début des années quatre-vingts.
C'est le credo de Kate Bush dans cet album :
J’ai toujours voulu insuffler à ma musique un maximum d’énergie virile : une grosse basse, une batterie percutante.
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Sur la pochette de l'album Never For Ever, où figure Babooshka, Kate Bush soulève sa jupe d'où sortent colombe, serpent et chauve-souris. Le titre sort en 1980. La modernité de l’époque, c’est le punk, le disco et c'est même la percée du rap. Au milieu de tout cela, Kate Bush s'affirme et développe un thème folklorique très ancien... mais avec des sons du futur.
Dans le vidéo-clip qui accompagnait la sortie de la chanson, Kate Bush portait un voile, comme une veuve, pendant le premier couplet. Pour le refrain, elle se transformait : chevelure léonine, soutien-gorge et coutelas dans la jarretière. Sa transformation s’annonçait avec trois syllabes qu’elle faisait tonner avec une guitare électrique. Elle les scandait comme si elle montait des marches, d’un pas martial.
Le titre Babooshka est en fait inspiré d’une chanson traditionnelle britannique, dans laquelle une femme se déguise en bandit pour mettre son soupirant à l’épreuve. Dans la chanson de Kate Bush, l’héroïne ne se déguise pas en bandit, mais en femme plus jeune.
(Cette émission est une nouvelle diffusion de celle du vendredi 20 septembre 2019)
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