En poussant pour un accord sur un impôt mondial minimum sur les multinationales, validé par le G7, le président américain "signe la fin d'une époque" selon Jean-Luc Mélenchon, député LFI des Bouches-du-Rhône, candidat à la prochaine présidentielle, invité de "Questions Politiques" ce dimanche.
- Jean-Luc Mélenchon Homme politique français
"Il est clair que nous voyons la fin d'un cycle", a estimé dimanche Jean-Luc Mélenchon, invité de Questions politiques sur France Inter, alors que les pays du G7 se sont accordés sur le principe d'un impôt mondial minimum sur les sociétés. "Les décisions de Joe Biden, le président des Etats-Unis d'Amérique, donnent un point d'appui considérable à des gens comme moi, dont on ne pouvait même rêver il y a encore deux ou trois ans", a jugé le leader des Insoumis à l'Assemblée nationale.
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"Quand il décide d'un impôt mondial, quand il décide de distribuer de l'argent - c'est quasiment l'argent hélicoptère, il envoie un chèque de 1400 dollars à chaque Américain - il pose des conditions incroyables à toutes les entreprises pour avoir droit à une aide", poursuit le député des Bouches-du-Rhône à propos du président américain. "Tout ça, ce sont des choses que, le moment venu, si j'en ai la responsabilité, je transposerai en France. M. Biden signe la fin d'une époque."
Le pays dominant du capitalisme est en train de tourner la page du néo libéralisme.
Selon Jean-Luc Mélenchon, "le système est condamné". "Le sujet, c'est que le capitalisme est incapable d'assumer la crise qui arrive. Pourquoi? Parce que c'est une crise qui vous oblige à raisonner à partir l'intérêt général", estime-t-il. "C'est l'irresponsabilité sociale et écologique qui fait que le capitalisme est un système qui, à mon avis, est historiquement condamné."
En revanche, Jean-Luc Mélenchon précise que, pour lui, le G7, qui "se substitue aux Nations unies" pour "décider ce que les autres vont faire", est "une honte en soi". "Mais s'il y a une taxe mondiale sur le capital, n'attendez pas que j'aille critiquer ça ou faire le maximaliste jamais content de rien !", lance-t-il. Avant de poursuivre : "Mais très bien, mettez la main à la poche. Et prenez-en l'habitude parce que, dorénavant, on va vous en prendre à chaque fois un peu plus parce que la civilisation humaine va devoir bifurquer. Et ce n'est pas un choix, c'est une obligation. Elle va devoir bifurquer et, pour cela, il va falloir financer de gigantesques transformations et donc toute la décision publique en dépend."
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