Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste, député de Seine-et-Marne, était l’invité de "Questions Politiques" ce dimanche. Une émission présentée par Ali Baddou avec Yaël Goosz (France Inter) avec Françoise Fressoz (Le Monde) et Nathalie Saint-Cricq (France Télévisions).
- Olivier Faure Député de Seine-et-Marne, Premier secrétaire du Parti socialiste
"J'essaie de réconcilier les Français avec la gauche socialiste et de constituer un bloc social, écologique et démocratique", a expliqué Olivier Faure au sujet de son engagement à la tête du Parti socialiste, sérieusement en retrait sur le paysage politique français depuis 2017. Néanmoins, le parti espère bien tenir ses positions aux municipales de mars, dans les grandes villes de France notamment.
"J'observe que partout où nos maires sortants sont candidats, ils sont reconnus dans ce qu'ils ont fait. (...) Mais l'union permet la victoire et toutes les occasions manquées sont liées à la division" a estimé Olivier Faure à ce sujet.
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Retraites : Olivier Faure veut un débat "jusqu'au bout"
Interrogé sur la question de la réforme des retraites, le numéro un du Parti socialiste assure vouloir le débat parlementaire "jusqu'au bout", malgré l'avalanche d'amendements à la clé (22.000 au total dont 19.000 des Insoumis). Il plaide pour une motion de censure in fine, tandis que la France insoumise a déjà proposé d'en déposer une. "Je veux le débat" et qu'il ne soit "pas caricatural", a déclaré Olivier Faure à la veille du démarrage des discussions en commission.
Les amendements permettent "d'avoir un temps de parole, et derrière ça permet un débat approfondi", a justifié le député de Seine-et-Marne. Il espère "faire apparaître dans le débat, article après article, les impasses, les impensés, les improvisations de ce gouvernement". "Je souhaite que la motion soit une conclusion à l'absence d'avancées (...) et non pas un préalable", a répondu M. Faure, qui ne souhaite "pas qu'on soude la majorité à l'entrée de ce débat".
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Le Premier secrétaire du PS, lui, veut "avoir (le débat) jusqu'au bout, les yeux dans les yeux avec ce gouvernement" et "faire comprendre aux Français que ce projet est régressif, (et) nous conduit à un accident industriel". Alors que Jean-Luc Mélenchon (LFI) a réitéré récemment sa proposition de motion à "tous les groupes d'opposition", Olivier Faure avertit qu'il ne "signe jamais de motion avec Marine Le Pen".
"En quoi ce système est-il universel ? Il ne n'est pas. (...) Ce système est, à ce stade, profondément injuste. On ne peut pas considérer les gens de la même façon, quel que soit leur métier, quelle que soit leur pénibilité", a également jugé Olivier Faure sur le fond du texte.
L'aile gauche d'En Marche : un "club d'alcooliques anonymes" ayant "trahi" la gauche
Le numéro un du PS a par ailleurs ironisé sur la création d'une "aile gauche de la majorité", lancée la veille par notamment l'ancien socialiste rallié à Emmanuel Macron, Jean-Yves le Drian. Olivier Faure a évoqué "un club d'alcooliques annonymes" qui a "trahi" la gauche. "Ça donne le sentiment d'être confronté à un club d'alcooliques anonymes qui au petit matin se retrouvent, après la gueule de bois, et se disent 'Bonjour, je m'appelle Jean, j'ai découvert que j'avais trahi la gauche et c'est pas facile'", a-t-il déclaré.
Avec Olivier Dussopt, autre ancien socialiste devenu ministre d'Emmanuel Macron, Jean-Yves Le Drian a effectivement lancé samedi, accompagné d'une soixantaine d'anciens députés, élus locaux ou militants, le mouvement "Territoires de progrès", qui se veut ancré à l'aile gauche de la majorité, en soutien au chef de l'Etat.
Ségolène Royal "a marqué les esprits"
"Ségolène Royal a marqué les esprits, elle a été une femme d'intuition à de très nombreuses reprises", a enfin reconnu Olivier Faure à propos de l'ex-ministre et ancienne candidate à la présidentielle de 2007, récemment remerciée de ses fonctions d' Ambassadrice des pôles.
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Et tandis qu'elle estime que sa candidature pourrait être une alternative en 2022, Olivier Faure a répondu qu'il y avait "beaucoup de candidats potentiels". "Que des gens s'échauffent sur le banc de touche, très bien. Mais il faudra qu'à un moment donné tous soient suffisamment disciplinés pour accepter l'idée que quand viendra le moment du match, un seul ou une seule rentrera sur le terrain", a-t-il averti.
Pour lui, cette personne sera celle qui saura "rassembler ce bloc", entre "les écologistes, les socialistes, les communistes".
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