Maud Bregeon et Jean-Philippe Tanguy

France Inter
vidéo
Maud Bregeon et Jean-Philippe Tanguy, invités de Questions Politiques
Maud Bregeon et Jean-Philippe Tanguy, invités de Questions Politiques
Publicité

Maud Bregeon députée Renaissance des Hauts-de-Seine et Jean-Philippe Tanguy député Rassemblement National de la Somme seront les invités de Questions politiques ce dimanche.

Avec
  • Maud Bregeon Ingénieure dans le secteur nucléaire chez EDF et porte-parole LREM
  • Jean-Philippe Tanguy député du Rassemblement national

Jean-Philippe Tanguy : "Le Rassemblement national est le nouveau parti gaulliste"

Le député de la Somme s'exprime d'abord sur la guerre menée par la Russie en Ukraine, et l'envoi de nouvelles armes par la France : "Je ne pense pas que qui que ce soit applaudisse le fait d'envoyer des armes. Il y a deux choses : soutenir l'Ukraine comme pays agressé en rupture avec le droit international, et soutenir un pays en lui envoyant des armes. Depuis le début, nous ne souhaitons pas envoyer des armes à l'Ukraine parce que ça place la France dans un rôle de cobelligérance."

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Pour lui, le non-interventionnisme, c'est la position gaulliste traditionnelle : "La vision gaullienne, c'était de dire que la France est une puissance moyenne, dont le rôle est de jouer les intermédiaires entre, à l'époque, les deux camps est et ouest. La suite, c'était que si l'un des deux camps rompt le droit international, le président De Gaulle se mettait du côté de l'agressé."

Publicité

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Jean-Philippe Tanguy s'inquiète d'une éventuelle volonté d'entrer en guerre avec Vladimir Poutine. "Vladimir Poutine a envahi un pays, on peut le comparer à la situation en Pologne [en 1939, NDLR], qui a mené à la guerre. Est-ce qu'on veut entrer dans une logique de guerre ? Je ne le crois pas : il faut entrer dans une logique de cessez-le-feu. Je ne vois pas d'autre alternative."

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Côté politique française, que pense-t-il de l'exemple italien, où le parti post-fasciste local a remporté les élections législatives en s'alliant avec la droite traditionnelle ? "Le système italien est totalement différent, d'ailleurs le programme de Mme Meloni n'est pas celui de Marine Le Pen. On nous a dit avant la présidentielle et les législatives qu'il fallait faire l'union des droites, or on n'a jamais fait des scores aussi forts."

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Le Rassemblement national fête d'ailleurs ses 50 ans cette semaine, 50 ans depuis la création du Front national par des opposants farouche au gaullisme. Ce qui n'empêche pas Jean-Philippe Tanguy de considérer que "le Rassemblement national est le nouveau parti gaulliste". "Ce sont les méandres de l'histoire de France, et c'est la perspective donnée par Marine Le Pen."

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Maud Bregeon : "Je suis davantage Elisabeth Badinter que Sandrine Rousseau"

La députée des Hauts-de-Seine est-elle prête à repartir en campagne si Emmanuel Macron va au bout de sa promesse de dissoudre l'Assemblée nationale si son gouvernement est renversé par une motion de censure ? "Je suis tout à fait prête, et on est en campagne en permanence. Si aujourd'hui, suite à un 49-3, une motion de censure est votée, il est normal et même attendu de demander aux Français de trancher."

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Comme les autres élus de la majorité, elle reprend le message estimant que "la réforme des retraites a été largement débattue pendant les élections passées, pendant la présidentielle et les législatives. On a été beaucoup interpellés sur ces questions, on en a parlé avec les électeurs." Même si Emmanuel Macron n'en a débattu avec aucun candidat pendant la campagne présidentielle ? "Oui, je pense que ça a été largement débattu dans le champ politique et au cœur de la société."

"Bien sûr que quand vous demandez à un Français dans la rue de travailler deux ans de plus, il va plutôt vous dire non", reconnait la députée Renaissance. "Quand vous expliquez ce qu'il y a derrière, pourquoi on le fait, parce que pour préserver cette chaîne de solidarité entre les générations, qui est le cœur de notre modèle, on a besoin de reculer progressivement l'âge de départ, pour financer tous les grands chantiers mis sur la table, alors ils l'entendent."

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Sur la transition écologique, Maud Bregeon précise l'arrivée d'un "projet de loi d'accélération sur les énergies renouvelables", et défend le nucléaire car "notre ennemi commun, ça doit être les énergies fossiles". "On va accélérer sur les constructions de nouveaux réacteurs parce que c'est un autre mode de production décarboné. On a un parc nucléaire aujourd'hui qui atteint un certain âge, il faut anticiper la fin de vie de ces centrales. Donc on relance le nucléaire : les années 70 ont eu un plan Messmer, les années 2020 auront un plan Macron."

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Suite aux affaires Abad, Quatennens, Bayou, entre autres, que pense la députée Renaissance de la situation des violences sexuelles et sexistes dans les partis politiques ? "Le fait d'avoir des cellules internes qui sont là pour accompagner la parole des femmes, ça me paraît tout à fait pertinent et légitime. En revanche, les médias, les partis politiques, ne doivent pas se transformer en tribunaux, et il y a une dérive globale. Le féminisme avance dans l'honneur quand il est adossé à l'État de droit."

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

"MeToo a contribué à libérer la parole, la honte a changé de camp", reconnait-elle, mais elle avertit aussi : "Maintenant attention, on a vécu des millénaires de domination, on arrive là dans un extrême inverse. Il faut que les choses arrivent à se rééquilibrer. Je vois qu'un certain nombre de femmes aujourd'hui, notamment à gauche et à l'extrême-gauche, véhiculent un féminisme très hostile aux hommes. Je suis davantage Elisabeth Badinter que Sandrine Rousseau. Y compris sur la prescription."

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.