Pécresse, Le Pen, Zemmour : Gérald Darmanin fustige les "candidats du passé"

Gérald Darmanin, invité de Questions politiques sur France Inter dimanche 6 février 2022.
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Gérald Darmanin, invité de Questions politiques sur France Inter dimanche 6 février 2022. ©Radio France - France Inter
Gérald Darmanin, invité de Questions politiques sur France Inter dimanche 6 février 2022. ©Radio France - France Inter
Gérald Darmanin, invité de Questions politiques sur France Inter dimanche 6 février 2022. ©Radio France - France Inter
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Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur était dimanche l’invité de "Questions politiques". Une émission présentée par Thomas Snegaroff avec Carine Bécard (France Inter), Nathalie Saint-Cricq (France TV), Françoise Fressoz (Le Monde) et Alexandra Bensaid (France Inter).

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"Le débat Zemmour-Le Pen à longueur de chaînes de télévision devient lourdingue et n'intéresse pas grand monde", a estimé dimanche Gérald Darmanin, invité de l'émission Questions politiques. Le ministre de l'Intérieur a fustigé "la polarisation vers deux enfants terribles de la classe politique française dans laquelle se vautre madame Pécresse". Pour lui, ces trois candidats, Valérie Pécresse, Marine Le Pen et Éric Zemmour sont d'ailleurs "les candidats du passé".

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"Il n'y a pas un Français qui pense qu'Emmanuel Macron n'a pas été un bon président"

"On a compris où va la partie désormais congrue de la droite qu'est LR : vers l'extrême-droite. C'est d'ailleurs conforme à ce qui avait poussé jadis madame Pécresse à quitter le parti, qui se 'wauquierisait' disait-elle", critique le ministre, lui même ancien de Les Républicains et proche de Nicolas Sarkozy.

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Selon lui, le parti reprend ce même chemin et "en plus, ça ne marche pas". Ainsi, pour Gérald Darmanin, "ce qui est sûr c'est que la droite gaulliste, libérale, centriste, européenne, concrète et pragmatique, qui n'a aucune haine des étrangers mais considère qu'il faut de l'ordre dans notre pays, elle soutient naturellement le président de la République Emmanuel Macron".

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Selon Gérald Darmanin, "il n'y a pas un Français qui pense qu'Emmanuel Macron n'a pas été un bon président de la République", notamment parce qu'"il a eu deux 33 tonnes durant son mandat, celui des Gilets jaunes et celui du Covid-19. Le Président est celui qui a permis de traverser ces crises".

"Il me semble aujourd'hui qu'une grande partie de ce pense l'électeur de droite qui veut moins d'impôt, travailler plus, avoir une sécurité de l'emploi et une sécurité dans la rue, sans trouver des boucs émissaire chez les immigrés, chez les musulmans, qui n'est pas anti-européens, qui ne considère pas qu'il faut faire des Guantanamo, qui ne se pose pas de question sur l'IVG (…) cette droite soutient le président de la République", juge le ministre de l'Intérieur.

"Américanisation" de la société

Sur les propositions concernant la sécurité, la police et la gendarmerie, le ministre de l'Intérieur critique les "les discours faciles" des candidats de droite et d'extrême-droite, "inquiétants pour la démocratie". "Quand ce sont les extrêmes qui les portent, malheureusement on est habitués. Mais lorsque ce sont des partis de gouvernement, je suis extrêmement inquiet."

Le ministre constate que ces trois candidats souhaitent "l'américanisation" de la société et "que l'on réponde à l'ensauvagement que nous dénonçons tous en donnant une violence débridée aux forces de l'ordre" or "ce n'est pas la bonne solution car c'est la guerre de tous contre tous".

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