

Au onzième jour de la guerre en Ukraine, Charles Michel, président du Conseil européen, est l’invité de "Questions Politiques" ce dimanche. Une émission présentée par Thomas Snegaroff avec Carine Bécard, Nathalie Saint-Cricq, Claire Gatinois et Alexandra Bensaid.
- Charles Michel Président du Conseil Européen
Onze jours après le déclenchement de l'offensive militaire russe en Ukraine, le président du Conseil européen insiste sur la nécessité de maintenir un dialogue avec Moscou. "Il est certain que l'on doit maintenir le canal diplomatique, même si à court terme, les espoirs sont limités sur ce terrain." "C'est l'ADN de l'Union européenne", déclare-t-il également.
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Tandis que des voix s'élèvent pour demander la fermeture de l'espace aérien ukrainien, afin d'empêcher les bombardements sur les civils, Charles Michel revient sur le refus exprimé par l'Otan. Un tel acte, dit-il, serait "dans les circonstances actuelles, considéré comme une entrée en guerre de l'Otan, et donc un risque de troisième guerre mondiale".
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Faut-il prendre au sérieux la menace nucléaire agitée par le président russe ? "Je pense qu'il faut prendre toutes les menaces au sérieux", répond Charles Michel. Il dit avoir observé ces derniers mois, lors de longues conversations russes avec Vladimir Poutine, son "obsession" pour l'Ukraine, le Donbass, la Crimée, les accords de Minsk. Il note aussi chez le dirigeant russe "une nostalgie" de l'empire. "Peut-être qu'il pensait que la guerre froide n'était pas terminée".
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"Nous devons prendre très au sérieux ce qui se passe en Ukraine, qui est un rempart pour protéger les valeurs que l’Ukraine a choisies", déclare également le président du Conseil européen. Sur la question de l'Europe de la défense, prônée notamment par Emmanuel Macron, il estime observer un changement des états d'esprits. "Les faits lui donnent raison (...). Le discours de la Sorbonne d'Emmanuel Macron est en train de gagner la bataille des idées."
Sanctions économiques
Charles Michel réfute l'idée, soutenue par Vladimir Poutine, selon laquelle les sanctions économiques prononcées par l'UE à l'encontre de la Russie seraient une guerre. "Nous utilisons les instruments à notre disposition. On a construit ces sanctions pour faire mal au régime, infléchir sa position autant que possible."
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Interrogé sur les difficultés rencontrées par des étudiants africains pour quitter l'Ukraine, Charles Michel a pointé du doigt la "propagande russe". "Clairement, au départ de cela, la Russie a activé une propagande hostile dans un moment où on faisait la bataille diplomatiques aux Nations unies, pour tenter d'instiller dans des pays africains le soupçon, le doute". "
"Il peut y avoir des comportements discriminatoires qui sont inacceptables, il faut les condamner. Mais en aucun cas ni côté ukrainien ni côté polonais, il n'y a eu une dimension qui visait à discriminer délibérément qui que ce soit", a souligné le président du Conseil européen.
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