

Élisabeth Borne, Ministre du Travail, de l' Emploi et de l'Insertion, est l'invitée de "Questions Politiques" ce dimanche. Une émission présentée par Ali Baddou avec Carine Bécard (France Inter), Solenn de Royer (Le Monde) et Nathalie Saint-Cricq (France Télévisions).
- Élisabeth Borne Actuelle Première ministre, ex-ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion.
"Je continue à être convaincue qu'on a besoin d'une réforme de notre système, il y a 42 régimes auxquels personne ne comprend rien et qui est injuste", a jugé Élisabeth Borne, à propos de la réforme des retraites, à moins d'un an de la fin du quinquennat d'Emmanuel Macron. Mais "vous avez compris", a ajouté la ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, "que la priorité aujourd'hui est la sortie de crise, le rebond de notre économie, que tout le monde puisse en bénéficier".
La crise "a montré à quel point certaines personnes sont vulnérables" et "n'a pas du tout invalidé l'intérêt d'une réforme des retraites", a-t-elle tenu à ajouter, ne donnant aucune précision sur le moment où pourrait intervenir cette réforme. "On verra", a-t-elle répété plusieurs fois.
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Elisabeth Borne a également rappelé que la réforme des retraites "doit se faire dans le dialogue avec les organisations patronales et syndicales". "On n'a pas le temps de faire" une réforme qualitative avant 2022, a pour sa part estimé le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, jeudi. "Ce sujet-là est un sujet extrêmement conflictuel : est-ce qu'on a envie d'avoir une période de conflictualité dans ce moment de reprise et dans cette fin de quinquennat ?", s'est-il interrogé.
Chômage : "Pas un demandeur d'emploi ne verra son allocation baisser"
À propos d'une autre réforme, celle de l'assurance-chômage, la ministre se défend d'être "inflexible" sur le sujet, mettant en avant les nombreuses modifications du projet ces derniers mois. "Il y a eu six mois de discussions avec les organisations patronales et syndicales pour adapter la réforme au contexte de la crise", assure-t-elle. Cette réforme "a pour objectif de mettre les entreprises face à leurs responsabilités pour qu'elles proposent des CDI ou des CDD plus longs", souligne-t-elle notamment.
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D'après Elisabeth Borne, "pas un demandeur d'emploi" ne verra son allocation baisser au 1er juillet, car "la réforme n'est pas rétroactive". Dans les faits, "le montant global ne changera pas", explique la ministre. "Si l'allocation mensuelle peut baisser, vous serez indemnisés plus longtemps. Les seuls qui peuvent avoir une allocation plus basse qu'aujourd'hui sont ceux qui gagnent plus en étant au chômage que ce qu'ils gagnaient dans la période précédente. Précisément, nous avons aussi mis en place un plancher pour qu'il n'y ait pas d'allocation trop basses", a-t-elle ajouté.
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