Frédéric Noy photographie les minorités sexuelles persécutées en Afrique de l’Est. Une photographie militante dans ces régions où les communautés LGBTI sont menacées.
- Frédéric Noy Photographe
Frédéric Noy
Ses récits photographiques s’attardent sur les creux de l’actualité, et sur l’existence de populations prises dans l’engrenage de conflits ou socialement exclues et stigmatisées.
Eléments de parcours
Né en 1965 , Frederic NOY est un photographe indépendant représenté et distribué par l’agence Cosmos. Son travail principalement centré sur l’Afrique décrit un continent en construction. Sa démarche photographique basée sur une approche documentaire privilégie la chronique comme mode narratif. Successivement basé en Tanzanie, au Nigeria, au Soudan, au Tchad et maintenant en Ouganda, ses récits photographiques s’attardent sur les creux de l’actualité, sur des histoires anodines, délaissées et sur l’existence de populations prises dans l’engrenage de conflits ou socialement exclues et stigmatisées. En mars 2011, il part en Lybie et est un des seuls journalistes à documenter la vie des émigrés économiques noirs africains terrés à Benghazi, en butte aux exactions d’une partie de la population. Ses reportages projetés régulièrement à Visa pour l’Image, paraissent ces dernières années, dans de nombreuses publications. Photographe engagé, il témoigne du sort de populations vulnérables notamment en Afrique en collaborant régulièrement avec des Organisations Internationales telles UNHCR – l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, l’UNICEF et des ONG. Il est représenté par l'agence [Cosmos](http://Agence Cosmos).
- Ekifire, son travail sur les minorités sexuelles africaines lui a valu le 3ème prix dans la catégorie Insider/Outsider du Pride Photo Award
Ekifire cela veut dire « Ce qui est cassé », ou « demi-mort » en langue ougandaise… J’ai emprunté ce mot méprisant au président ougandais, dans une intention critique. Frédéric Noy
PHOTOS CHOISIES
B. dans la maison qu'il loue dans un quartier de Bujumbura. Chassé de chez lui par son père, il coud pour subvenir à ses besoins. A la mort de sa mère, son père lui dit : "Dans la famille on n’a jamais vu d'homo. Va déterrer ta mère pour lui demander qui est ton véritable père."
Malgré la douleur que cela lui inflige, tous les matins dans sa chambre, dans la banlieue de Kampala, M., transgenre né femme, comprime sa poitrine au moyen d’une bande, pour avoir l’apparence d’un homme.
Un jeune gay dort dans la maison d’un ami, une pièce dans une quartier excentré de Kampala. Il vient de Mbarara où il a échappé de peu à la mort. Sur chacune de ses épaules, on peut voir des cicatrices, traces des coups reçus lors du lynchage par une foule en furie. Les perpétrateurs ont utilisés des planches du bout desquelles dépassaient de longs clous. Il porte d’autres cicatrices sur les jambes. Depuis il se terre et est finalement parvenu à quitter le pays
Durant la parade de la Gay Pride 2015, juchée sur un camion, Kasha Jacqueline Nabagesera (gauche), surnommée la « Mère Fondatrice » du mouvement des Droits Civils des LGBTI ougandais, danse. Elle milite depuis 1999 année de ses 19 ans.
DOCU
Le documentaire de frédéric NOY : "la vie malgré tout" de 26 minutes sur la situation des LGBTI au Burundi, (produit en 2012, 2013) est le point de départ de la série Ekifire.
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