- Laura Henno photographe, réalisatrice
Rencontre avec la photographe Laura Henno ... Elle expose en ce moment aux Musée des Beaux Arts de Calais avec d'autres photographes qui ont travaillé sur le littoral calaisien, une centaine d'œuvres qui courent sur 30 ans. "Voices of the sea", des images inspirées par Le tourisme, les migrations, la construction du transmanche. Les photographies de Laura Henno sont le travail d'une résidence à Calais sur les migrants, les déplacements dans ces paysages. Chaque photographie est une mise en scène de la réalité, une mise en lumière, une mise en perspective d'un instant qui rejoint la politique. Lauréate du Prix Découverte des Rencontres Internationales de la photographie, Arles en 2007, Laura Henno vous parle de son travail. Christine Ollier , directrice artistique de la galerie "Les Filles du calvaire" à Paris, nous dit pourquoi elle a choisit de la soutenir et de la représenter. Et Sylvie Hugues , rédactrice en chef du magazine Réponses Photo , vous présente le nouveau numéro de mars, et son dossier de 40 pages sur la "photogénie de la ville", des grands noms de la street photographie aux images des amateurs. C'est une émission très fournie en images, en personnalités du monde de la photo !

Photos choisies par Laura Henno



La photo de la semaine

Textes extraits de Joel Meyerowitz : Taking My Time (Editions Phaidon)Sur sa rencontre avec Robert Frank
« …J’étais un enfant des rues élevé dans des immeubles de l’EastBronx à New York, et je vivais une relation tranquille avec lesénergies et la folie spontanée de la vie dans les rues de cetteville. [...]Quand j’avais une vingtaine d’années, mon patron dans une agencepublicitaire, Harry Gordon, m’a envoyé dans le centre ville pourregarder un photographe faire des photos de la nouvelle plaquetteque j’avais créée. Il s’agissait de très jeunes filles quifaisaient diverses activités après l’école : devoirs à la maison,jeux, maquillage, etc.Le photographe était Robert Frank. Je ne savais absolument pas quic’était à cette époque-là mais, en quelques minutes, je me suisrendu compte que je n’avais jamais vu quelqu’un bouger ou utiliserun appareil photo de cette manière. Je l’observais pendant toutela scène, et chaque fois que j’entendais le déclic du Leica, jevoyais ce moment s’illuminer, l’apogée absolue de cet instant !J’étais ébahi ! J’avais déjà assisté à des séances de photographie,mais je n’avais jamais vécu une telle expérience. Avant même d’êtrede retour à l’agence, j’étais une personne différente. Harry m’ademandé comment s’était déroulée la séance, et j’ai répondu que jedémissionnais. “C’était si mauvais que ça ?” m’a-t-il demandé ?J’ai répondu : “Non, c’était génial, je ne savais pas que l’onpouvait bouger et prendre des photos à la fois !”Tout ce que je voulais, c’était être dans les rues de New York.Harry m’a prêté son appareil photo. J’ai chargé une pelliculecouleur sans me demander s’il y avait une quelconque autrealternative. Et je suis sorti … »
Partenariat avec Réponses Photo
En partenariat avec Réponses Photo, Sylvie Hugues, rédactrice en chef du magazine, nous présente le dossier sur la photogénie de la ville.
Evénement(s) lié(s)
Une rétrospective de Joël Meyerowitz
Les liens
Le site de la Galerie Les Filles du Calvaire
Antoine d’Agata est représenté également par la Galerie Les Filles du Calvaire à Paris.
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