

Aujourd’hui, nous sommes à Roubaix dans le nord, sur le marché du quartier de l'Epeule, une ville où l’entraide et le sens du collectif sont des données essentielles.
Aujourd’hui, nous sommes dans le nord, à Roubaix, à 15 km de Lille. Ce qui est frappant lorsqu'on arrive ici, ce sont les immenses cheminées d’usine qui s’offrent à nos yeux. Au XIXème siècle, Roubaix était LA capitale du textile avec ses 1000 cheminées. Aujourd’hui, il n’en reste plus qu’une dizaine et aucune fumée ne s’en échappe. La crise les a éteintes à jamais et a fait de Roubaix, l’une des villes les plus pauvres de France. 44% de la population vit sous le seuil de pauvreté.
Mais pour les Roubaisiens, il fallait à tout prix sauvegarder une partie de leur patrimoine. Les friches industrielles ont donc été transformées en lieux culturels et touristiques.
Le passage obligé quand on vient à Roubaix, c'est l’ancienne piscine municipale et son style « Art-Déco », réhabilitée en musée des beaux-arts.
Il y a aussi son canal, imaginé pour acheminer l’eau et le charbon pour les industries. Il a été laissé à l’abandon dans les années 1970. Il était prévu de le recouvrir de béton et d’en faire un périphérique. Mais l’entêtement de certains habitants l’a sauvé. Ils ont obtenu son maintien et sa réouverture, pour la plus grande joie des plaisanciers et des touristes.
Avec les vestiges émouvants de son passé industriel, Roubaix est une ville chaleureuse. Une ambiance qu’on retrouve au marché du quartier de l’Epeule, un marché très populaire.
En photos : n°1 : Aïssa Kerifa et Christelle Sabarots, El Hadji Gora Diop et sa femme, n°2 : Fatima Sahraoui et Antoine Ly, n°3 : Fatima Sahraoui, El Hadj Gora Diop, sa femme et Nadia Bouferkas
La carte postale
Au cœur d’une ancienne usine transformée en potager avec Pierre Wolf, l’un des initiateurs de la Ferme urbaine du Collectif de Paysans urbains du quartier du Trichon.
Nos invités
- Fatima Sahraoui, figure très connue du quartier de l'Epeule et du Trichon, famille d’accueil
- Christelle Sabarots, sophrologue
- Aïssa Kérifa, travailleur social
- Brigitte, ancienne adhérente de l’épicerie solidaire Melissa
- Nadia Bouferkas, réalisatrice avec Sidonie Hadoux du documentaire poignant T’as pas une gueule à foie gras , qui cherche un distributeur. Voir le site : Le collectif Tribu documentaires
- El Hadji Gora Diop, gérant de l’hôtel Formule 1 de Roubaix
- Laure Chailloux, musicienne, accordéoniste
Merci au café Le Badja et Aux délices du Maghreb pour leur accueil.
Programmation musicale :
Emily Loiseau : "Renversé"
Buena vista social club : “Chan chan”
Slumb and CW Jones : "Come on get it"
L'équipe
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