Habitat participatif : les habitants prennent leur logement en mains

L'habitat participatif : accéder à la propriété en collectivité
L'habitat participatif : accéder à la propriété en collectivité ©Getty - Caiaimage/Paul Bradbury
L'habitat participatif : accéder à la propriété en collectivité ©Getty - Caiaimage/Paul Bradbury
L'habitat participatif : accéder à la propriété en collectivité ©Getty - Caiaimage/Paul Bradbury
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Voilà une idée pleine d’audace et de bons sens ! Plutôt que chacun achète dans son coin et que d’éventuelles règles de copropriété basiques soient mises en place, pour assurer le minimum syndical, là il s’agit de réfléchir ensemble et en amont à ce qu’on a envie de faire ou pas ensemble en aval…

Il s'agit d'une approche participative encadrée par la loi ALUR de 2014 (ALUR pour l’accès au logement et un urbanisme rénové) qui propose un cadre, des véhicules juridiques et une définition en précisant qu’il s’agit « d’une démarche citoyenne qui permet à des personnes physiques de s’associer, le cas échéant avec des personnes morales, afin de participer à la définition et à la conception de leurs logements et des espaces destinés à un usage commun ».

Cela peut concerner du neuf, de l’ancien, le tout est qu’il y ait une collectivité d’habitants et une volonté de construire ensemble

On parle donc d’un projet immobilier, de voisinage aussi, avec des espaces partagés en extérieur ou en intérieur mais aussi des projets de solidarité ou d’entraide.

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En France, la pratique est beaucoup moins que dans d’autres pays même si une dynamique semble s’installer.

En Suisse, on estime à 5% le nombre de logements participatifs, il y en aurait deux millions en Allemagne. 

En France, ce serait un peu moins de 1% des logements, voire beaucoup moins selon les sources…

Et les motivations peuvent être diverses pour des particuliers qui décident de s’inscrire dans cette démarche.

Cela peut consister à créer une chambre d’amis partagée, une buanderie ou encore un jardin à partager mais aussi des réunions ou des réseaux de solidarité…

En tout cas, cela s’inscrit dans une communauté de valeurs pour Siham Laux, de la société Ô Fil des voisins.

Aller plus loin

Retrouvez la version longue de l'interview de Siham Laux, fondatrice de la société Ô Fil des voisins, sur le site de notre partenaire ID (L'info durable) 

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