Cet indice, créé pour lutter contre l'obsolescence programmée, vise à responsabiliser tous les acteurs dans l'objectif de faire durer les produits et arrêter de jeter.
L’obsolescence programmée a désormais un cadre juridique, on parle de "l'ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de d’un produit pour en augmenter le taux de remplacement".
Donc un téléphone sur lequel on ne peut plus faire les mises à jour, des pièces qu’on laisse fragiles en connaissance de cause, des cartouches qui contiennent encore de l’encre mais déclarées vides par l’imprimante… On parle d’un délit mais qui reste très difficile à prouver…
Or, derrière cela il y a des consommateurs lésés, et une planète qui en prend aussi pour son grade avec 40 millions de biens jetés chaque année en France suite à une panne…
Un indice de réparabilité vient de voir le jour
Avec un nouveau logo, une note sur dix et cinq catégories d’appareils concernés par ce nouvel indice :
- tondeuses à gazon,
- ordinateurs portables,
- lave-linge,
- smartphones
- et télévisions.
Avec une note obligatoire pour informer le consommateur avant l’achat.
A la base plusieurs critères comme la disponibilité de la documentation, la démontabilité, la disponibilité des pièces détachées ou encore leur prix.
Quelle efficacité contre l’obsolescence programmée ?
Il va en tout cas participer à responsabiliser tous les acteurs dans la direction de faire durer les produits et arrêter de jeter. Pour autant les dispositions de la loi sur l’économie circulaire qui a mis en place cet indice ont été critiquées notamment sur les sanctions encourues : 15 000 euros par produit en cas d’absence d’indice ou d’indice mal calculé. Un détail pour de gros industriels, cela passera donc par la case « Name and Shame » et l’implication des consommateurs..
Il existe aussi des labels qui sont sur la durabilité des produits
Oui comme le label Long Time qui a une approche globale : fiabilité, robustesse, réparabilité, support technique… sur le catalogue des aspirateurs, radiateurs ou des fours électriques, mais des produits qui coûtent leur prix, après tout s’explique...
Sinon derrière ce label il y a aussi une démarche et une raison d’être : lucrativité limitée et intérêt général.
► Pour retrouver la version longue de l’interview d'Elsa Lomont, co-fondatrice de Long Time, c'est sur ID (l'Info Durable)
► Vous connaissez une initiative qui peut participer à la transition écologique ? Contactez Valère Corréard !
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