Je ne peux pas ouvrir une nouvelle semaine sans vous remercier pour toutes les initiatives que vous nous envoyez dans le cadre de notre chaîne de solidarité jeunes.
Tenez, un exemple avec l’office de tourisme « des portes de la Champagne », territoire viticole dont les vignerons offrent des séjours aux étudiants le temps d’un week-end : le mot d’ordre est le suivant : "Garde le moral, viens à la campagne. T’es étudiant dans les Hauts-de-France, en Champagne, on prend soin de toi ». Cette initiative régionale dure jusqu’au 5 avril.
Notre journal des solutions solidarité jeunes passe aujourd’hui par le campus de Pessac Talence Gradignan et la première ressourcerie créée sur un Campus en France sou l'égide de l'association Etu'récup
A une époque il était question des invisibles en parlant de la société que l’on n’entend pas ou que l’on ne connaît pas, les invisibles, terme étranger aux Carnets qui rendent ces personnes audibles, mais passons. C’est dans cet esprit qu’est né au milieu du mois de janvier le mouvement des étudiants fantômes. Etudiants fantômes est d’abord une plateforme de témoignages des étudiants en souffrance : « Je me sens perdu. Les cours en ligne ? Ok oui. Mais je pense que j’écoute sans rien comprendre. J’ai même pas réussi à valider mon premier semestre » témoigne un étudiant anonyme de Bordeaux. Quant à Eliott il signe un témoignage depuis l’université de Strasbourg : « Franchement, je ne sais même plus quoi dire. Je m’imagine souvent un genou à terre, sous un énorme roc ». Rayan à l’université de Clermont : « Je ne vis plus, j’existe et j’ai peur. J’ai 18 ans. Je vis avec mes parents handicapés dans un petit appart loué pour mes études, loué en vain ». Etudiants fantômes c’est aussi plus qu’une simple boîte de messages pour rompre le silence et la solitude, car c’est aussi un espace de ressources avec les liens vers les associations et actions solidaires de chaque site universitaire et de la métropole et de la France d’outre-mer.
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