

Dans les années 1990, des centaines de milliers de femmes ont été stérilisées, contre leur gré, dans le cadre d'une politique de planification familiale.
On estime entre 300 000 et 400 000 femmes stérilisées contre leur gré à partir de 1995, quand le président Alberto Fujimori décide de mettre en place une restriction des naissances. A l'époque, les Nations Unies et l'OMS saluent cette politique.
Mais depuis on a appris que les autorités avaient contraint, voire stérilisé sans leur dire toutes ces femmes, surtout des Amérindiennes, des Quechuas, qui ne parlent pas espagnol et qui n'ont pas pu se défendre jusque là.
Aujourd'hui des associations portent plainte contre l'Etat auprès de l'Onu, pour réclamer enfin des condamnations et des indemnisations.
Sous les radars également ce soir, le président tunisien appelle à la peine de mort après un meurtre dans le pays, alors qu'il y a un moratoire depuis trente ans sur les exécutions.
Et une chanson censurée en République Démocratique du Congo, une rumba congolaise qui raconte l'état lamentable d'un grand hôpital de Kinshasa.