Un vent nouveau pour les femmes en Ethiopie, en Inde et au Nicaragua

Les nouveaux ministres d'Ethiopie, autant d'hommes que de femmes, prêtent serment devant le Parlement à Addis Abeba, le 16 octobre 2018.
Les nouveaux ministres d'Ethiopie, autant d'hommes que de femmes, prêtent serment devant le Parlement à Addis Abeba, le 16 octobre 2018. ©AFP - STRINGER
Les nouveaux ministres d'Ethiopie, autant d'hommes que de femmes, prêtent serment devant le Parlement à Addis Abeba, le 16 octobre 2018. ©AFP - STRINGER
Les nouveaux ministres d'Ethiopie, autant d'hommes que de femmes, prêtent serment devant le Parlement à Addis Abeba, le 16 octobre 2018. ©AFP - STRINGER
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Le nouveau Premier Ministre en Ethiopie vient de former son gouvernement, parfaitement paritaire.

Sur les vingt ministres, Abyi  Ahmed a nommé 10 hommes et 10 femmes, certaines obtiennent des postes clé, dont la Défense ou le ministère de la Paix.

En Inde, des traditionnalistes barrent l'accès d'un temple à des femmes. Pourtant la Cour Suprême les autorise désormais à entrer dans le temple hindou d'Ayyappa, à Sabarimala. Des affrontements violents ont lieu depuis hier devant le lieu sacré.

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En Inde le mouvement #MeToo gagne aussi le gouvernement. Un ministre, ancien journaliste, démissionne à cause d'accusations de harcèlement sexuel de la part de plusieurs femmes.

Au Nicaragua, une militante de 70 ans, Marlene Chow, a décidé de s'opposer au président Ortega, avec son rouge à lèvres. Lors d'un interrogatoire, elle a défié les policiers en leur lançant qu'elle faisait parti de "l'Association des femmes au bec rouge" et le slogan "Soy pico rojo", j'ai le bec rouge, les lèvres rouges, est devenu un cri de ralliement sur les réseaux sociaux (#soypicorojo) contre le président du Nicaragua.

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