Ce matin, Tanguy revient sur le scandale de la "ligue du LOL" ce groupe de journalistes parisiens qui s'amusaient à harceler principalement des femmes sur les réseaux sociaux...
Les journalistes de la Ligue du LOL tombent un par un... ils font moins les malins ces enfoirés, ils se croyaient surpuissants derrière leur clavier d'ordi, comme moi quand je regarde Youpo… heu, Netflix, et que je m'identifie à l'acteur de cette série danoise multi-récompensée.
Tout a commencé vendredi, sur le site de Libération, le journal de la gauche caviar en fin de vie, qui sort un article sur la Ligue du LOL, LOL, c'est ce qu'on écrivait au début du web quand on voulait faire croire à quelqu'un qu'il était drôle, parce qu'écrire "va mourir idiot avec ton humour pourri", c'était un peu long à taper.
La ligue du Lol, c'était un groupe Facebook privé créé par Vincent Glad, journaliste vu naguère dans le Grand Journal, l'émission de Canal tellement branchée que tous les hipsters avaient envie de faire l'amour à Jean-Michel Aphatie, qui y bossait aussi, ils l'attiraient en lui parlant de la Vème République, et quand l'autre ouvrait la bouche pour parler des législatives de 78, paf, ils y plongeaient la langue.
Le souci, c'est que les types de la Ligue du LOL faisaient dans le cyber-harcèlement, menaces de viol, mort, insultes, photos volées, trafiquées, ils prenaient une photo porno, y collaient la tête d'une fille harcelée sur Twitter, et la faisaient tourner, ruinant la réputation de la personne, c'est comme si on faisait un photo-montage du visage d'Elisabeth Levy sur le corps d'Alexis Corbière faisant croire qu'elle buvait un coup avec Mélenchon, elle ne s'en remettrait jamais. Les cibles de la Ligue du LOL : les femmes, les gays + un ou deux noirs, des mecs courageux, ils s'y mettaient à 27 sur une victime et la défonçaient, comme des rapaces, ils vont finir au Puy du Fou dans le numéro de René, le dresseur de faucons, ce sera la première fois qu'il en a des vrais.
Et là on réalise, 10 ans après, donc tout est prescrit, quand on sait qu'il faut une vie parfois aux victimes pour parler, on réalise que le droit est aussi mal gaulé qu'un morceau de hip-hop scandé par un dyslexique, que les types ont brisé des vies mais ont continué la leur tranquilou, qui journalistes à Libé, qui rédac chef aux Inrocks, à Slate, je comprends pas, que des titres progressistes qui pourtant nous aident à savoir ce qui est bien de ce qui est mal, ce qui est bien, Taubira, le rap, eux-mêmes, ce qui est mal, le reste.
Bref, il s'agit d'une meute de beaufs qui juste parce qu'ils étaient sur internet se disaient qu'on pouvait tout faire, depuis ça s'est généralisé, je rappelle que le petit chanteur de l'Eurovision par jour reçoit 1000 messages d'insultes, par contre s'il finit 1er, là tout le monde lui léchera les pompes, à vie il n'aura plus besoin de cirage Kiwi.
Le fait d'être en groupe engendre la violence, alors que regardez François Bayrou, qui est tout seul, bah il est tout zen, vous mettez un peu de son sang dans la machine, le linge ressort plus doux qu'avec du Cajoline. Et la Ligue du LOL, c'était des mecs tout fiers de ce qu'ils avaient entre les pattes, spoiler, rien d'important, une excroissance dont jeune on se sert une fois par semaine, puis une fois par mois, puis qu'on oublie, et à 65 ans, on se regarde nu dans une glace et on hurle "ah mais qu'est-ce que c'est ?", tellement on n'a plus l'habitude.
Parce qu'une fois de plus, c'étaient des hommes regroupés pour rabaisser des femmes, ça va pas plus loin, hier on apprenait que chez Vice, un site pour la génération Y, je connais pas, je suis de la génération S, Albert Algoud est de la génération C, Jean-Pierre Elkabach de celle d'avant l'alphabet, bah des mecs persécutaient leurs collègues femmes.
La suite à écouter et à retrouver en vidéo !
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