
Le râle de cuvier c’est un petit oiseau des Seychelles qui toute l’année finit les mojitos des touristes et qui du coup, à 2g toute l’année, se prend des palmiers, il a la vie de Keith Richards en 76. Mais c’est un mystère, cet oiseau, il avait disparu, avant de réapparaître.
Il y a enfin une bonne nouvelle en matière d’environnement, youpi, c’est la fête, dans le cul Nicolas Hulot, la catastrophe climatique c’est réglé, j’ai retiré l’annonce pour la vente de ma Punto Diesel sur le Bon Coin, je la garde.
Certes, un million d’espèces sont en voie d’extinction dans le monde, mais en a-t-on vraiment besoin ?, à titre personnel, si j’ai ma belle-sœur qui fait très bien le riz au lait et vous Nagui, qui me faites travailler, ça me suffit, pour ce que m’a apporté le tigre du Bengale, juste l’envie de m’acheter un slip imprimé d’après sa fourrure pour espérer sur la Côte d’Azur tomber une cougar friquée qui m’entretient, merci.
D’autant que la nature se relève de tout, si plus personne ne prend l’A13, parce que les gens se seront rendu compte qu’à Deauville il n’y a rien à voir à part 3 noms d’acteurs surcotés sur des cabines de plage pourries, dans 15 ans il y a des arbres sur les 4 voies. Dans le bureau de Daniel Morin, qu’il n’a pas nettoyé depuis juin 2003, il faut le savoir, il y a des lianes qui poussent, un bébé toucan y est né l’an dernier.
Parce que la nature, quoi qu’on lui fasse, repart, le concept de résilience de Boris Cyrulnik a surtout été adopté par des herbes. Ainsi des chercheurs britanniques, ces gens qui trinquent avec des éprouvettes à chaque naissance de royal baby, viennent de prouver que le râle de cuvier, un oiseau des Seychelles, qui là existe, avait disparu il y a 136 000 ans, comme le PS aujourd’hui, mais avec des plumes, comme si Raphaël Glucksmann embauchait au Lido.
L’histoire est incroyable, le râle de cuvier, à la préhistoire, alors que Mme Juppé met le petit Alain au monde, qui déjà fait la gueule, à tel point que pour ne pas le voir elle essaie de le remettre dans son ventre en lui criant « tu sortiras quand t’auras fini de bouder », à la préhistoire, le râle de cuvier, grand oiseau très fin, très beau, avec un corps consistant qui pourrait produire au moins 30 nuggets si KFC sortait de son obsession morbide pour le poulet, le râle atterrit sur les iles Aldabra, dans les Seychelles.
Peu à peu, il perd sa capacité à voler, car sur les iles Aldabra, il n’a pas de prédateur, comme chez nous dans le restaurant du George V, on sait qu’on ne va pas se faire piquer sa montre. Or, la nature s’adapte, pas de prédateur, hop, la bête n’a plus besoin de fuir, donc ses ailes ne lui servent plus, comme pour un avion qui ferait la ligne Limoges-Limoges.
Nous, ça a fait pareil, du temps des wisigoths, les types se battaient, ils avaient des biceps et des petits culs bombés, résultat une fois sur deux, les wisigoths jetaient leurs peaux de bête en disant « mais qu’est-ce qui nous arrive, hmm, je suis chaud, steak de sanglier », ils ne pouvaient pas dire purée, on n’avait pas encore découvert la pomme de terre.
Mais en 2019, nous n’avons plus de prédateurs, à part le bus de ville quand on traverse alors que le bonhomme est rouge, nos corps se sont donc adaptés, on est flasques, mous, presque liquides, la dernière fois que j’ai bu un verre en terrasse, la dame m’a débarrassé moi parce qu’elle m’a confondu avec ma bière. S’il y a une guerre, on n’aura que 2 mecs à envoyer au front, Booba et Kaaris, dont le cerveau est resté bloqué en 800, H24 ils soulèvent de la fonte en attendant les vikings, mais même là on est foutu, parce qu’ils se battront entre eux, ces deux losers. Bref, revenons au râle de cuvier, il y a 136 000 ans, il ne vole plus.
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