
A Mexico, la statue de Christophe Colomb va être remplacée par une statue d’une femme olmèque, Tanguy nous explique...
Le Mexique est un pays affreux, il y fait trop chaud, le climat est moite, les moustiques font la taille de ta mère et les gens ne parlent même pas français. Une fois l’an, des étudiants américains y viennent se péter la ruche, ainsi que Christine Bravo, pour la distinguer, c’est celle qui à 3h du matin enjambe le corps des autres et leur dit petits joueurs.
Le Mexicain, comme tous les Latins, est agité et poilu, il ressemble un peu à Marek Halter s’il avait sniffé de la colle. Parmi les stars du Mexique, citons le réalisateur Guillermo del Toro, dont les végans, par principe, refusent de regarder les films. Mais aussi Carlos Santana, un gratteux qui aime se tirer sur la corde, et Frida Kahlo, sosie de sourcils de mon chat Fifi, qui est morte à 47 ans, ce qui n’est pas du tout un âge pour mourir, et je ne dis pas ça parce que j’ai 47 ans.
Le Mexique, c’est inhospitalier, vous croisez un membre d’un gang il vous tire dessus, vous allez vous plaindre à un flic, il vous tire dessus, vous dites à la boulangère « non mais vous savez que dans le sud-ouest, pan con chocolate, on dit chocolatine », elle vous tire dessus. A la fin vous avez dans le corps plus de trous qu’il n’y en a dans le CV de Samy Naceri. Les Mexicains ne rêvent donc que d’une chose, se tailler aux States, là, ceux qui ont fait Koh Lanta ont un avantage, parce qu’il y a un mur à franchir, mais il s’effrite, parce que le nouveau locataire des Etats-Unis est un vieux qui a craqué sur le terrain mais n’a pas la force de l’entretenir, donc une pichenette et le mur tombe. On se retrouve donc avec partout dans le monde des Mexicains, qu’on reconnait à leurs grands chapeaux, la Mexicaine la plus connue chez nous est Geneviève de Fontenay, mais la plupart restent au Mexique, par flemme de bouger. Vous savez à quel point ces peuplades qui végètent au soleil sont indolentes, enfin, on dit ça, mais en même temps, Bjork, qui est islandaise et n’a vu le soleil que 2 fois depuis 77, n’a pas sorti d’album depuis 5 ans, cette fainéasse.
Alors rapidement, deux mots d’histoire du Mexique, d’abord il y a eu les Olmèques, puis les Mayas, qui avaient leur propre calendrier, c’est le point commun qu’ils ont avec le facteur, puis les Toltèques, moins connus, et enfin les Aztèques, un peuple nomade, comme chez nous les Aoutiens, qui, selon la légende, devaient construire une ville à l’endroit où ils verraient un serpent manger un aigle au-dessus d’un cactus, donc à l’endroit où il y aurait de la drogue, en France ils se seraient installés porte de St-Ouen. Puis, vers 1517 ou 1518, on ne sait pas précisément parce qu’ils n’avaient pas Google agenda, les Espagnols ont débarqué, avec à leurs têtes Herman Cortes, un mâle alpha très à l’aise, il s’est de suite senti chez lui, comme cet ami que vous invitez et qui à peine arrivé s’enferme aux toilettes avec le Télé 7 Jours.
L’empereur des aztèques, lui, ne s’est pas méfié parce qu’il pensait que les Espagnols, avec leurs barbes et leurs chevaux, étaient des envoyés du dieu Quetzalcóatl, lui Sébastien Tellier sur un poney, il demandait à ses gars de lui faire une haie d’honneur. Mais Cortés ayant un sens du dialogue social très limité, Gérald Darmanin à côté c’est le dalaï-lama qui caresse le crâne d’un enfant triste, il a rasé la capitale aztèque et a fait construire à la place Mexico. Et bref tout a commencé avec Christophe Colomb, un type paumé qui voulait se rendre en Asie et a fini en Amérique, chez Google Maps, quand ils pensent à lui, ils sont effondrés. Le loser, ils l’appellent. En 1492, ce con pose un pied sur une île des Bahamas, puis le 2ème, parce que le bateau s’éloigne et il a beau être bon en grand écart, il y a un moment où ça lui fait mal aux adducteurs. Ensuite toute la colonisation de l’Amérique découle de ce 12 octobre 1492, Jean-Pierre Elkabbach, qui débutait cette année-là, en avait parlé à la radio, mais bon, jusqu’à présent, à part 2-3 descendants d’aztèques, Christophe Colomb était plutôt apprécié, il y a longtemps, Depardieu l’avait même incarné dans un film, on le voyait sur un bateau en train de râler parce qu’il n’était entouré que d’eau.
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