Julien Dray "Le programme de Tsipras est plus social-démocrate que proche de Mélenchon"

Julien Dray "Le programme de Tsipras est plus social-démocrate que proche de Mélenchon"
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François Hollande et Julien Dray à l'Assemblée nationale
François Hollande et Julien Dray à l'Assemblée nationale
© corbis

L'invité de "Tous politique" était Julien Dray, vice-président PS du Conseil Régional d'Ile-de-France. Une émissio animée par Marc Fauvelle, chef du service politique de France Inter avec Clarisse Vernhes, chef adjoint du service politique de France 3 et Henri Vernet, rédacteur en chef-adjoint au Parisien-Aujourd'hui en France.

Comme toute la gauche, Julien Dray s'est félicité de la victoire en Grèce de Syriza

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L'ensemble de l'Europe devra entendre ce que dit le peuple grec et ce que disent d'autres peuples sur des politiques d'austérité qui ne donnent pas de résultats.

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Pour le vice-président PS du conseil régional d'Ile-de-France, "une partie de la gauche de la gauche française risque d'avoir des désillusions parce que le programme de Tsipras est plus un programme de social-démocratie que proche de Jean-Luc Mélenchon".

Julien Dray qui veut voir en Syriza un modèle pour la gauche française car le mouvement s'est construit par "une démarche unitaire de rassemblement, pas par des sommations ou des ultimatums".

Loi Macron : "il n'est pas possible de continuer une sorte de guérilla interne au PS"

A la veille du coup d'envoi dans l'hémicycle de l'Assemblée du projet de loi Macron, cet ancien député de l'Essonne a défendu le ministre de l'Economie auquel il a dit donner des conseils comme un "copain", en vantant "un jeune brillant, intéressant", "un type bien" et en critiquant un "délit de faciès" de certains membres de la gauche à l'endroit de cet ancien banquier.

Quant aux "frondeurs" socialistes, ce proche du président de la République a considéré qu'il n'était "pas possible de continuer une sorte de guérilla interne au PS sans essayer d'avancer" et qu'ils n'avaient "pas baissé d'un ton" pour l'instant.

Julien Dray a épinglé les amendements "de dernière minute" des "Frondeurs" sur le projet de loi Macron, y compris pour défendre des "professions libérales".

"Le 11 janvier Nicolas Sarkozy n’était pas au centre, en phase, et il avait les boules"

"Depuis qu’il est revenu, il a du mal à se situer", explique Julien Dray qui critique l’attitude de Nicolas Sarkozy le 11 janvier, jour de la grande marche républicaine.

Il suffit d’observer son visage le 11 janvier dans un certain nombre de rendez-vous, pour voir que ça n’allait pas pour lui. Il aime bien être au centre, il aime bien être au cœur. Là il avait, excusez-moi l’expression, les boules et qu’elles étaient lourdes pour lui. On sentait qu’il y avait une petite pointe de jalousie.

Nicolas Sarkozy a vertement critiqué l'utilisation du mot "apartheid" par Manuel valls, ce que Julien Dray trouve étonannt puisque, explique-t-il, le président de l’UMP utilise la même expression en privé :

Le débat qu’il a porté est à côté de la plaque. Je l’ai entendu employer lui-même cette expression en privé à plusieurs reprises dans les débats sur les cités.

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