"Whole Lotta Love" : sexe et chaos

Robert Plant et Jimmy Page de Led Zeppelin
Robert Plant et Jimmy Page de Led Zeppelin ©Getty - Jay Dickman/CORBIS
Robert Plant et Jimmy Page de Led Zeppelin ©Getty - Jay Dickman/CORBIS
Robert Plant et Jimmy Page de Led Zeppelin ©Getty - Jay Dickman/CORBIS
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Fin 1969, ce n’est pas 'Abbey Road', l'album des Beatles qui est numéro 1 en Amérique, mais "Whole Lotta Love"...

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Dans un manuel d’histoire, pour l’année 1969, vous lirez qu’on a marché sur la Lune, que De Gaulle démissionne, ou que Nixon devient 37ème Président des États-Unis.

Mais l’un des événements qui fait basculer le monde, des années 1960 à la décennie 1970, c’est aussi un son. Une guitare qui exécute quelques notes, et qui bégaie. Un son énorme qui amplifie le blues et signifie le changement d’époque.

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Dans les années 1960, on a cru que le monde allait changer et que le rock & roll y contribuerait. En 1969, on a compris que c’était de la flûte et que le monde serait toujours le même.

Dans sa biographie monumentale de Led Zeppelin, Stephen Davis écrit :

Les paroles de "Whole Lotta Love" réduisent les combats de la génération des sixties à leur élément le plus simpliste : une inextinguible soif d’amour. »

Sexe et chaos, c’est le programme de "Whole Lotta Love". Et la voix de Robert Plant incarne la chose. « Femme, tu as besoin d’amour », chante- t-il.

En 1969, "Whole Lotta Love" est le premier tube de Led Zeppelin. Un morceau qui confirme l’alchimie entre quatre Anglais : Robert Plant au chant ; Jimmy Page, guitariste et producteur ; John Paul Jones, à la basse et John Bonham à la batterie.