Primaire populaire, grève des enseignants, programme présidentiel : Anne Hidalgo répond aux questions du 7/9

Anne Hidalgo était invitée de la matinale de France Inter.
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Anne Hidalgo était invitée de la matinale de France Inter. ©Radio France
Anne Hidalgo était invitée de la matinale de France Inter. ©Radio France
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Anne Hidalgo, candidate du Parti socialiste et maire de Paris, est l'invitée de la matinale spéciale de France Inter sur l'élection présidentielle.

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Anne Hidalgo est l'invitée de la Matinale spéciale de France Inter en vue de l'élection présidentielle. La candidate socialiste vient détailler les grandes lignes de son programme, basé sur trois piliers : répondre à la crise sociale, à la crise écologique et à la crise démocratique.

Anne Hidalgo ira "jusqu'au bout"

"Il y a des problèmes de logiciels et des problèmes de personnes", a-t-elle expliqué au sujet de l'incapacité de la gauche à se rassembler. "Il nous incombe de relever ce défi et de reconstruire mais pour cela, il faut mettre les égo de côté, ce n'est pas en pensant qu'on va substituer l'autre qu'on va y arriver." Au sujet de la Primaire populaire, Anne Hidalgo estime que "ce sera une indication très intéressante de ce que veulent les citoyens" mais elle ira jusqu'au bout, quoi qu'il arrive. "Si la primaire sert à ajouter une candidature de plus, elle aura loupé son objectif."

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Parmi les mesures phares d'Anne Hidalgo figurent la suppression de Parcoursup, la création d'un minimum jeunesse, redonner des moyens à l'hôpital, lutter contre les déserts médicaux via une dernière année d'internat sur le terrain, en tant que médecin assistant. Concernant la retraite, Anne Hidalgo ne compte pas revenir sur l'âge légal de départ. "Je n'en fais pas un totem", souligne-t-elle.

La "complaisance" de Jean-Luc Mélenchon vis-à-vis de la Chine et la Russie

Interrogée par une auditrice sur ses différences de programme avec les autres candidats, Anne Hidalgo a souligné par exemple les positions de Jean-Luc Mélenchon sur les relations internationales : "Je ne peux pas le suivre quand il est dans cette complaisance vis-à-vis de la Chine et de la Russie. Il faut parler avec les dirigeants de ces grands pays mais je pense que pour faire en sorte que notre modèle démocratique, qui n'est pas le leur, puisse avoir sa force, il faut passer par l'Europe."

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Anne Hidalgo a également tenu à marquer ses différences avec le chef de l'État sur les questions internationales. "Emmanuel Macron est profondément néo-libéral", a-t-elle estimé. La candidate lui reproche des "politiques d'une brutalité inouïe sur les questions sociales et un manque d'engagement réel, concret sur les questions écologiques". Concernant la gestion de la crise sanitaire et notamment le chômage partiel assuré par le gouvernement, elle estime qu'Emmanuel Macron "a été rattrapé par les circonstances". "Je pense que c'est quelqu'un qui n'a pas de colonne vertébrale, qui est profondément néo-libéral mais qui, au moment de la pandémie, a fait comme partout en Europe", a-t-elle indiqué.

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Eric Zemmour, Marine Le Pen  et Valérie Pécresse "ne sont pas sérieux" sur la question de l'immigration

Concernant l'immigration, Anne Hidalgo a été interrogée sur le nombre de titres de séjours qu'elle délivrerait chaque année si elle arrivait au pouvoir. "La question de l'immigration est d'abord de mieux intégrer et d'accueillir dignement" au niveau national mais aussi international, répond la candidate.

Elle estime que sur cette question de la réduction de l'immigration, Eric Zemmour, Marine Le Pen  et Valérie Pécresse "ne sont pas sérieux", "parce que les causes de l'immigration sont la guerre, la misère, le terrorisme, des gens qui fuient". Elle entend par ailleurs travailler avec les pays pour "faire en sorte qu'ils puissent assurer leur développement".

Rémunération des enseignants et salaire minimum

Anne Hidalgo a ensuite été interrogée par Dominique Seux sur le salaire des enseignants. Lors de son annonce de candidature, elle avait indiqué vouloir doubler leur salaire en un quinquennat. Dans son programme, elle indique désormais vouloir augmenter progressivement leur salaire pour atteindre le niveau de celui des cadres. Le doublement est-il alors oublié ? Non, répond la candidate.

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La candidate souhaite également augmenter le Smic de 15% dès les premiers jours de son arrivée à l'Elysée. "15% c'est ce qu'auraient eu les salariés de notre pays s'il y avait eu moins d'écarts de salaires, moins d'augmentation massive des très hauts salaires par rapport aux bas salaires", explique Anne Hidalgo. Elle souhaite d'ailleurs limiter de 1 à 20 les écarts de salaires dans les entreprises entre le plus haut et le plus bas salaire.

Enfin, l'augmentation du Smic à 15% sera suivie par des négociations dans toutes les branches.

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D'un point institutionnel, la candidate socialiste plaide pour donner davantage de pouvoir au Premier ministre ainsi qu'au Parlement. Elle propose la création d'une "conférence de citoyens à l'échelle des départements pour accompagner par exemple le travail législatif".

Anne Hidalgo a également déclaré n'avoir "absolument aucune envie" de débattre avec Éric Zemmour, "négationniste d'extrême droite déjà condamné pour des propos racistes".

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