La crise des migrants bouleverse l'Europe qui peine à enrayer le flux des réfugiés.
- Yves Bertoncini président du Mouvement Européen – France.
- Ali Onaner Ministre-conseiller de l’ambassade de Turquie en France
Porte d'entrée vers l'Europe, ce sont près de 143.000 personnes qui sont arrivées en Grèce depuis la Turquie cette année.L'Europe tente de résoudre cette crise migratoire et a conclu vendredi 18 mars un accord avec la Turquie. Les 28 chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne ont effectué un rapprochement avec Ankara qui s'est engagée à bloquer les départs de migrants illégaux depuis ses côtes. En contrepartie, les Européens ont doublé l'aide européenne pour les Syriens réfugiés en Turquie, et ont accepté la libéralisation des visas pour les ressortissants turcs. L'accord prévoit également le principe du « un pour un » , arrêté lors du sommet du 7 mars. Les migrants arrivés illégalement en Grèce seront renvoyés en Turquie . Pour chaque réfugié renvoyé, l’Europe s’engage en échange à en "réinstaller" un autre, du sol turc sur son territoire. Espérant ainsi décourager les passages illégaux en direction de la Grèce.
Comment appliquer cet accord ? Et de quelle manière ? Qu'est-ce que cela signifie pour le droit d'asile en Europe ? Pour répondre à ces questions, Nicolas Demorand reçoit Yves Bertoncini ,Directeur du think tank "Notre Europe - Institut Jacques Delors ", et Ali Onaner, ministre-conseiller de l'ambassade de Turquie en France .
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