Un accord sur le Brexit a enfin été annoncé par la Commission. Est-ce vraiment la fin d'une saga qui dure déjà depuis trois ans ? Rien n'est sûr, car les travaillistes britanniques annoncent déjà en rejeter les termes. Analyse avec la spécialiste du Royaume-Uni Pauline Schnapper, et le candidat pro-Brexit David Young.
- Pauline Schnapper Professeure de civilisation britannique à l’université Sorbonne Nouvelle
- David Young Ancien candidat pro Brexit, conseil en cession de petites et moyennes entreprises
« Nous en avons un ! »
C'est ainsi que le président de la Commission Européenne Jean-Claude Juncker annonce ce matin, enthousiaste, l'avènement d'un accord avec le Royaume-Uni sur sa sortie de l'Union. Des pourparlers achevés in extremis, quelques heures avant le début du sommet du Conseil européen qui doit s'attaquer à un grand nombre d'autres sujets sensibles.
Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.
Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
Les négociateurs britanniques et continentaux se sont félicités de cette issue qu'ils estiment « juste et raisonnable », dans les mots de Michel Barnier, chargé par la Commission de mener les débats. Jusqu'ici, les horizons de l'accord étaient très incertains - avec, en épée de Damoclès, la perspective d'un "no deal" aux graves conséquences économiques.
Cette fois, les négociations se sont cristallisées autour de l'épineuse question de l'Irlande du Nord, assujettie au Royaume-Uni, et sa frontière avec l'Irlande, qui elle, est indépendante et membre de l'Union. Il a été décrété un status quo ante où l'Irlande du Nord demeurera une portée d'entrée du marché unique. L'accord prévoit enfin une sortie transitionnelle du Royaume-Uni jusque fin 2020, pouvant être étendue sur une ou deux années supplémentaires.
Mais tous les obstacles sont loin d'être levés. Le projet de sortie doit encore être adopté par les Parlements européen et britannique - or les travaillistes, par la voix de leur chef Jeremy Corbyn, ont déjà fait savoir qu'ils considéraient l'accord inacceptable, appelant à le rejeter. Les unionistes du DUP nord-irlandais maintiennent également leur opposition aux conditions posées par l'Union. On se souvient que le premier accord, négocié par Theresa May en novembre 2018, avait été rejeté trois fois par la Chambre des Communes, le rendant caduque...
Peut-on réellement espérer un Brexit en douceur après ces trois tumultueuses années de divorce ? Cet accord est-il synonyme d'une sortie du Royaume-Uni le 31 octobre ? Analyse avec Pauline Schnapper, professeure en civilisation britannique à l'Université de Sorbonne-Nouvelle, et le candidat du parti Brexit David Young.
- Le bruit du monde nous emmène auprès d'une rock school au Kosovo. Par Louis Seiller
A Mitrovica, dans le nord du Kosovo, la population est divisée par les tensions entre albanais et serbes, qui gardent encore les séquelles de la guerre civile de 1998. Dans le processus de réconciliation, l'école de musique de la ville, fondée après le conflit par des ONG, joue un rôle prépondérant. Elle permet à des jeunes de jouer ensemble, dans des groupes mixtes, pour apprendre à dépasser les frontières des quartiers communautaires.
Programmation musicale
- 18h39
Stay high - 18h52
Djon'maya
L'équipe
- Production
- Autre
- Autre
- Autre
- Réalisation
- Autre