Au Canada, l'échéance approche : le 21 octobre prochain auront lieu les élections fédérales, où Justin Trudeau joue sa réélection au poste de Premier Ministre. Avec une fin de mandat émaillée de scandales, il pourrait bien perdre sa majorité. Analyse avec Christian Rioux, journaliste au quotidien canadien Le Devoir.
- Christian Rioux correspondant à Paris du quotidien québécois “Le Devoir”.
Les Canadiens se rendront aux urnes lundi prochain pour élire leurs représentants à la Chambre des Communes. Dans cette monarchie parlementaire, c'est ce scrutin qui détermine la succession du Premier Ministre en place, en fonction de la majorité obtenue. L'actuel chef de l'exécutif, Justin Trudeau, est candidat à sa réélection.
Alors que ce dernier avait remporté la majorité avec une nette avance en 2015, la courbe semble s'inverser au cours d'une campagne courte et dense, qui a commencé le 11 septembre**. Les derniers sondages donnent ainsi une légère avance à ses adversaires conservateurs, qui récoltent 32 % des intentions de vote, contre 31 % pour les libéraux**. L'élection se joue donc au coude-à-coude et empêcherait au candidat gagnant de former une majorité.
En cause notamment, les scandales qui ont entouré la fin de mandat de Justin Trudeau, à l'exemple de photos réapparues en début d'année, le montrant en train d'arborer une blackface - le visage grimé en noir pour imiter une personne racisée. Le dirigeant libéral est par ailleurs mis en cause dans une enquête pour corruption et de fraude autour de l'entreprise d’ingénierie québécoise SNC-Lavalin.
Parmi les problématiques principales de cette campagne, l'écologie et les énergies fossiles sont en première ligne. Mais les débats se polarisent aussi sur la question migratoire, la situation des populations indigènes et l'économie nationale.
Que faut-il attendre d'un scrutin aux résultats incertains ? Les Canadiens basculeront-ils du côté des Conservateurs, cette fois-ci ? Avec nous pour en parler, Christian Rioux, journaliste politique pour le journal canadien Le Devoir.
- Le bruit du monde nous emmène auprès des citoyens arabes en Israël. Par Frédéric Métézeau
A Uhm Al-Fahim, dans le Nord du pays, le quotidien est gangrené par la violence. La population arabe, majoritaire dans la ville, souffre particulièrement des agressions et des homicides. Ils manifestent pacifiquement depuis deux semaines déjà contre l’insécurité et la précarité économique. Avec une revendication : que la police israélienne soit plus impliquée dans les affaires qui concernent les populations arabes.
- Le Monde en VO, par Eva Bettan.
A Lyon, le Festival Lumière nous fait redécouvrir les films dit "pré-code". Il s'agit d'oeuvres qui ont été tournées avant l'existence du code Hays, du nom d'un sénateur américain qui a imposé une censure au cinéma. Cela concernait aussi bien les scènes d'amour que les séquences de violence.
Programmation musicale :
- Anderson PAAK/Nate DOGG - What can we do ?
- Karen DALTON - Little bit of rain
Programmation musicale
- 18h35
What can we do? (feat. Nate Dogg) Anderson .PaakWhat can we do? (feat. Nate Dogg)Album Ventura (2019)Label AFTERMATH - 12 TONE MUSIC - 18h48
Little bit of rain Karen DaltonLittle bit of rainAlbum It's so hard to tell who's going to love you the best (1997)Label KOCH RECORDS (koc-cd-7918)
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